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“Le coup de barre après manger, fatalité ?”

Toute nouvelle toute belle : la chronique hebdomadaire “Y a-t-il un pilote dans l’assiette ?”, à déguster avec les oreilles !

Découvrez l’épisode 1 “Le coup de barre après manger, fatalité ?”

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Dialogue avec mon Enfant intérieur – Quel est mon vrai BESOIN ?

J’observe souvent chez moi comme chez mes patients une confusion entre nos besoins et les moyens d’y répondre. Les solutions que nous envisageons pour y satisfaire (par exemple manger en cas de besoin de réconfort…) peuvent être limitées et mal adaptées dans la durée.
Apprenons à interroger notre Enfant intérieur pour repérer notre vrai besoin.

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Un goût d’été

J’ai réussi à attraper froid au mois de juin ! Après des semaines de sécheresse, et quelques caniculaires journées pré-orageuses, la pluie bienfaitrice du jardin est de retour. Et avec elle la fraîcheur…

Or je me retrouve en décalage. Dans ma Tête est ancré un principe :

« juin = été,

été = chaleur,

chaleur = pieds nus et manches courtes ».

Et quand j’écoute ma Tête au lieu de me fier à mon Corps, j’ai droit à un coup de froid carabiné !

Si je reviens à mes sensations corporelles, je peux observer des signaux physiques évocateurs (malaisance quand je porte des vêtements insuffisamment chauds…). Et aussi des sensations alimentaires particulières : nous sommes en juin, et l’idée d’une bonne soupe chaude me fait saliver ! Idem pour des petits mijotés de viandes et légumes, les tisanes réconfortantes, et surtout les épices qui réchauffent de l’intérieur.

C’est le cas de la cannelle, que j’emploie souvent comme exemple de ce qui fait envie à la saison froide et pas à la saison chaude (!), pour illustrer la ronde de nos appétences. Eh bien en ce moment, la cannelle m’apaise. Tout comme le curry, le clou de girofle et la muscade vont me réconforter, ou le piment et le gingembre séché me booster.

Alors en cuisine, mes sauces tomates estivales se transforment en ketchups bien épicés, mes gaspachos en veloutés bien chauds et assumés !, mes sautés de viandes, légumes ou poissons en petits ragoûts cocoonants…

Pratiquer une cuisine intuitive, fidèle à nos envies, est un soin que nous pouvons nous prodiguer au quotidien.

Lorsque nous écoutons nos envies, nos vraies envies, sans complexe et sans a priori, nous sommes mieux à même de donner à notre corps les nourritures dont il a besoin. Ce faisant, nous rétablissons notre équilibre et ménageons notre santé.

Manger des crudités par principe, assaisonnées de menthe parce que « c’est de saison », tout en buvant nos 1,5 L d’eau fraîche tout au long de la journée… Aussi diététiquement correct que cela paraisse, peut nous affaiblir, entraîner de la rétention d’eau et nous déséquilibrer…

Alors repérons nos croyances, nos principes, nos a priori, et jouons à les déjouer ! Les Mangeurs libres entrent en cuisine !

 

Crédit photo : Jill WELLINGTON de Pixabay

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En mai, je mange ce qui me plaît ?

Liberté à laquelle nous aspirons, versus liberté qui nous effraie. Où se trouve l’équilibre pour un mangeur régulé ?

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Mangeurs libres confinés : des ressources pour se chouchouter

Le confinement que nous expérimentons génère une foule d’émotions. Quand nous cherchons à les éviter ou à les apaiser, nous pouvons nous tourner vers le garde-manger.

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Booster mon immunité, prendre soin de mon Enfant intérieur

Dans Les contextes particuliers où nous sommes sensible aux infections, c’est notre Enfant intérieur qui est malmené. Si nous mettions à profit cette période de confinement pour apprendre à l’écouter et prendre soin de nous ? Suivez le guide !

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Apprivoiser la pluie

Il y a quelques semaines, je me suis vue trotter sous la pluie en maugréant, et j’ai eu une idée que je n’avais jamais eue : je me suis mise « au diapason ». En quelques instants, je me suis sentie posée, sereine, joyeuse et ma créativité s’est réveillée… Inspirez-vous de cette jolie anecdote pour connecter votre Enfant intérieur, et goûter joie et créativité en ce début de printemps.

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Lettre au Parent (Noël) intérieur

29/11/2019

Cher Père Noël,

D’autant que j’ai fait beaucoup d’efforts cette année pour être sage et raisonnable, pour Noël je voudrais goûter à mille merveilles sucrées et salées, rôties et glacées, fruitées et chocolatées, me rafraîchir de bulles légères et de nectars éthérés, tout en ménageant ma silhouette et digérant comme une fleur… Par avance merci, et un très Joyeux Noël !

Pichounette

 

Notre Enfant intérieur croit de tout son petit cœur en « la magie ». Si nous lui laissons les commandes de nos choix alimentaires, il pourra arriver qu’il occulte les conséquences de ses choix sur notre Corps, tout absorbé à régaler nos Sens de délices, notre Cœur de chaleur et notre Tête de fête. Je partage avec vous la façon dont depuis quelques années je négocie avec la mienne :

Ma précieuse Pichounette,

Je sais que tu préfères l’imaginaire à la réalité, la magie infinie aux limites humaines, et c’est avec toute ma bienveillance néanmoins que je vais t’expliquer ce que je te propose : le Père Noël n’existe pas, même si une part de toi y croit, et aucune magie ne fait s’évaporer les briques d’énergie absorbées ! Mais moi, avec pragmatisme et en fonction de ce qui est important, je vais gérer et assumer nos choix :

  • tantôt nous régaler de certains délices, quand nos Sens, notre Tête et notre Cœur auront besoin d’être nourris, et que ce sera prioritairement important : mon choix fait en conscience et assumé nous assurera une digestion sereine et un retour à l’équilibre facilité ;
  • tantôt renoncer à d’autres gourmandises, parce que notre Corps aura besoin de soins, d’être ménagé : alors la frustration du renoncement sera plus légère, et nous serons en paix et joyeux dans notre véhicule !

C’est dans ta nature Pichounette d’être gourmande, d’avoir envie, de rêver… Et les choses sont parfaites ainsi. Alors enthousiasme-toi, ouvre grands tes yeux, tes narines, tes oreilles, et tous les pores de ta peau… et goûte, et réjouis-toi voluptueusement de tout ce qui s’offre à toi.

Je suis là, je veille sur nous. Sois pleinement toi-même.

Je t’aime Pichounette, telle que tu es.

Ton Parent intérieur

 

 

De très joyeuses, douces et profondément nourrissantes fêtes à chacun de vous !

Anne CLAUDE – Diététicienne épicurienne

Source images : Jill Wellington et Jane Lund, Pixabay.

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Je suis perdu : que faut-il manger ?

07/11/2019

Sans sucre, sans gras, sans sel, sans viande, sans lait, sans gluten… qu’est-ce qu’il reste ? Culpabilité et confusion !

Le trop d’information et la généralisation nous embrouillent, nous ne savons plus ce qu’il convient de faire ou pas, et surtout ce qui est bon pour nous. Comment savoir par nous-même, sans nous fier à un “sachant” (qu’il s’agisse des diététiciens dont je fais partie ! jusqu’aux nouveaux gourous de la nutrition…) ce qui nous convient à nous, ce dont nous avons vraiment besoin et qui concourt à notre santé optimale ? En (ré)apprenant à observer les signaux de notre Corps.

Un exemple parmi les questions qui me sont le plus posées : est-il vrai qu’il faut-il éviter de manger les fruits à la fin du repas ? En diététique comportementale, c’est vous qui trouvez la réponse en interprétant les signaux : que se passe-t-il pour vous quand vous mangez un fruit à la fin du repas ? Votre digestion est-elle rapide et légère ou vous sentez-vous un peu “lourd” et “ralenti” ? Quelle différence quand vous mangez le fruit avant ? juste avant, ou 30min avant ? Ressentez-vous la même chose pour tous les fruits : pommes, poires, agrumes, ananas… ? La même chose pour les fruits crus et cuits ? Et selon le moment de la journée ?…

La clé : expérimenter et observer, c’est comme vous sentez ! Cinq siècles avant J.-C., Socrate déjà nous y enjoignait : « Que chacun s’observe lui-même et note quelle nourriture, quelle boisson, quel exercice lui conviennent et comment il faut en user pour conserver la santé la plus parfaite. Si vous vous observez ainsi, vous trouverez difficilement un médecin qui discerne mieux que vous ce qui est favorable à votre santé ».

Informations nutritionnelles et physiologiques viendront étayer vos ressentis. Retrouvez les clés d’une saine gestion de votre alimentation et goûtez à la sérénité !

 

Pour être accompagné dans votre cheminement vers une alimentation plus saine et plus sereine, contactez-moi.

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Compatir et prendre soin : un automne en douceur pour nos Enfants intérieurs

Il fait nuit tôt. Pichounette, mon Enfant intérieure, est d’une humeur exécrable ! Pas d’accord du tout de ne plus goûter aux balades tard le soir sous la douce chaleur des rayons du soleil, elle râle, chaque jour, de cette diminution des jours !

Deux solutions s’offrent à moi :

  • le coup de pied au c…, accompagné des reproches moralisateurs : « Ca fait quelques dizaines d’années que tu es au courant, ça s’appelle l’automne, alors arrête de râler et ressaisis-toi ma fille !! ». Mais je sens lorsque j’envisage la mise en application comme une absence totale d’adhésion de Pichounette : cela ne contribue résolument pas à la faire changer d’humeur et lui faire retrouver l’entrain, je la sens se ratatiner, serrer ses quenottes, ravaler tristesse, colère dans son petit corps tout plein de tensions… et ça me fend le cœur !
  • Alors j’opte pour la deuxième option : [compassion + prendre soin]. « Ma Pichounette, tu as raison, moi aussi je préfère la lumière et la chaleur ! Et oui c’est dur cet automne qui nous coule sur les épaules, et c’est comme ça… Alors comme nous ne pouvons rien changer au cache-cache du soleil, ce que je te propose c’est que nous mettions de la lumière dans la maison et autour de nous : quelques lumignons, une nappe fleurie, des vêtements chatoyants (ressortons cette écharpe jaune d’or si douce que tu aimes tant !)… Et faisons une bonne soupe de potiron ! Parce que ça, ça fait partie des joies de l’automne ! C’est doux, c’est chaud et c’est tout orange, comme un soleil à boire ! Et puis dimanche matin, nous irons nous promener sous de doux rayons de soleil, et nous regarderons les arbres faire pleuvoir leurs feuilles comme des pétales d’or : souviens-toi, tu as l’impression de voir de la poussière de fée ! »

Et là, je sens Pichounette beaucoup plus enthousiaste, accueillir plus sereinement sa tristesse légitime, faire le deuil d’une saison qu’elle a tant aimée et des plaisirs qui lui sont propres, pour faire place à d’autres inconvénients et aussi à des plaisirs différents… La peine s’écoule comme de l’eau grise, et un feu s’allume dans son cœur, un feu tout doux, tout chaud, orangé, plus calme et subtil que le feu de l’été, avec une énergie moins expansive, mais plus profonde…

A l’image des teintes douces et chaudes que prennent les feuilles des arbres s’assoupissant, offrons une oreille chaleureuse et tendre à notre Enfant intérieur pour une entrée en saison des plus moelleuses et sereines…

Et mangeons du potiron !!

Source image : Pixabay