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Le goûter : pour les enfants et pour les grands ?

Ça dépend ! On mange pour combler la faim : si je n’ai pas faim ou que mes enfants n’ont pas faim au goûter, j’apporte une énergie inutile à mon organisme. Par contre, de nombreuses personnes se retrouvent affamées en rentrant à 18h00 à la maison, et ne peuvent pas s’empêcher de grignoter pendant la préparation du repas : arrivées au dîner, elles n’ont plus faim, et tout ce qu’elles re-mangent vient en trop… Là je recommande de faire une collation intermédiaire, pour se ménager et arriver avec juste la bonne faim au dîner…

« Mais on dit qu’il faut faire trois repas par jour et ne pas manger entre les repas ? »

Ca ce n’est pas juste : quand on a faim, c’est qu’on a besoin d’énergie, donc manger est adapté. Par contre, tout ce qu’on mange sans avoir faim c’est de l’énergie dont le corps n’a pas besoin à ce moment-là : si l’heure du repas arrive et que je n’ai pas faim, c’est que deux repas dans la journée suffisent peut-être ce jour-là…

Et qu’est-ce qu’on peut manger au goûter ?

Là encore, ça dépend de l’effet recherché : si je suis un enfant ou un ado en pleine croissance, je peux me faire un bon goûter énergétique avec du bon pain et du chocolat ou de la purée de noisette, je peux compléter avec un bon yaourt si j’aime ça… ou me faire une collation salée comme un mini sandwich jambon-fromage, ou avec du houmous et des crudités…

Si j’ai besoin juste de faire redescendre un peu la faim pour la ménager jusqu’au dîner, je peux miser sur un fruit ou sur des fruits séchés (que je peux réhydrater en les faisant cuire dans un peu de thé, c’est tout moelleux et super bon ! Quoi qu’il arrive, je vais bien les mastiquer…).

 

Personnellement, je n’aime pas par exemple les viennoiseries ou les briochettes industrielles : j’ai le sentiment de me sentir « paf ! » après en avoir mangé, qu’elles me prennent de l’énergie plutôt qu’elles ne m’en apportent… Mais nous ne sommes pas tous pareils : c’est à chacun d’expérimenter et de vérifier ce qui va au maximum réjouir les sens et vitaliser le corps ! C’est dans ce compromis qu’on est un vrai épicurien…

Ecoutez cette chronique diffusée sur France Bleu Pays de Savoie :

https:/www.francebleu.fr/emissions/la-chronique-vie-pratique/pays-de-savoie/le-gouter-obligatoire-ou-pas-avec-anne-claude-dieteticienne

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Reprendre les bonnes habitudes alimentaires à la rentrée ?

La parenthèse des vacances s’achève et nous voilà sous la pression des bonnes résolutions que nous souhaiterions nous voir adopter pour la rentrée… Gloups ! Il faut déjà vérifier si nos « habitudes » d’avant les vacances étaient bonnes et si on a vraiment “pêché” durant l’été ! Comment vous êtes-vous comporté ? Il y a plusieurs sortes de vacanciers :

D’abord il y a ceux qui vont faire la fête de manière assumée parce qu’ils sentent que c’est ok pour eux ; comme  ils sont naturellement connectés à leurs besoins, ils retrouvent facilement quand c’est le moment un rythme plus serein, à l’écoute de leur faim, de leurs envies, de leur satiété… : ça se fait tout seul.

Ensuite, il y a les personnes « qui se lâchent » parce qu’elles sont en restriction tout le reste de l’année et qui s’autorisent enfin à profiter pendant les vacances… Reprendre les “habitudes” ce serait se replonger dans les « il faut que je fasse attention », avec l’inévitable craquage au bout du compte… Au contraire, ces personnes-là ont besoin de prendre mieux soin d’elles tout au long de l’année, de s’accorder du repos et du plaisir de façon régulière au lieu de se pousser à bout de nerf et de frustration !

Enfin il y a les vacanciers qui eux ont mangé tout ce qui leur faisait plaisir… et qui n’ont pas pris un gramme voire ont perdu du poids !! Comment est-ce possible ?! En fait ces personnes sont « à fond » le reste de l’année, souvent stressées et coupées de leurs besoins… A la faveur des vacances elle se reconnectent à elles-mêmes, mangent des choses à leur goût, attentives à leur faim et à leur rassasiement, elles se détendent avec des activités plaisir, rechargent les batteries émotionnelles auprès de la famille… Reprendre les habitudes ? Il vaudrait plutôt mieux s’inspirer des ingrédients qui ont fait qu’on s’est senti si bien pendant les vacances et les intégrer au maximum dans la vie de tous les jours : s’offrir du temps et des activités détente, partager des moments privilégiés avec les gens qu’on aime, acheter des produits frais, les cuisiner simplement et se régaler en étant présent à soi…

Arrêtons de vivre en apnée 320 jours par an en attendant moribonds que les vacances arrivent enfin : prenons soin de nous MAINTENANT !

 

Cette chronique est à écouter sur le site de France Bleu Pays de Savoie !

https:/www.francebleu.fr/emissions/la-chronique-vie-pratique-arnaque-au-camping-avec-robert-mondo-ufc-que-choisir/pays-de-savoie/reprendre-les-bonne-habitudes-alimentaires-avec-anne-claude-dieteticienne

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Inspiration : menu de fête pour le corps et les papilles

Cette année, il était important pour moi autour de mes repas de fête de :

  • me régaler !
  • avec simplicité
  • en ménageant mon système digestif !!

J’ai donc imaginé un repas de Noël avec peu de plats (une mise en bouche + un plat léger + un dessert gourmand et digeste) avec comme fil conducteur un jeu autour des ingrédients typiques de Noël (magret de canard, châtaigne, saumon fumé) revisités dans leur quantités et manière de les apprêter / accompagner.

Pour ménager mon foie et chouchouter mon corps !, j’ai joué avec un maximum d’ingrédients d’origine végétale (boissons végétales plutôt que lait de vache, margarine biologique non hydrogénée plutôt que beurre, tofu pour étoffer la farce de mes coussinets de saumon…) dont j’ai observé qu’ils étaient beaucoup plus confortables pour moi sur le plan digestif.

J’ai enfin osé des quantités « toutes petites », qui n’ont pas manqué d’alimenter le “blabla” de ma tête : « est-ce que tes invités vont avoir assez ?! ». Alors j’ai testé, avec de graciles jeunes femmes et de vaillants gaillards, et j’ai observé : les petites quantités incitent à savourer, lentement, à déguster, à prendre son temps, et à apprécier dans toutes leurs subtilités les saveurs et textures des mets proposés. Autour de la table, on rit beaucoup !, on échange, on partage, un temps s’écoule entre chaque mets, qui permet à la digestion de se faire en douceur, sans surcharge… Tel gaillard va ajouter une belle tranche de pain, telle jeune femme va croquer un ou deux chocolat…, chacun et chacune ajustant les petits plus servis à son appétit… A la fin, étonnement : les grands gaillards, même si ça leur fait bizarre, sentent qu’ils sont rassasiés, bien que leur tête leur dise que c’est étrange parce que d’habitude ils mangent bien plus… Les jeunes filles elles se mettent à danser, le corps léger, les papilles ravies… et l’esprit vivifié par les bulles du champagne !!

 

Voici les recettes de mon réveillon 2016 :

 

Je vous souhaite des mets et menus inspirés et de très joyeuses fêtes !

 Anne CLAUDE – Diététicienne épicurienne

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Manger librement et sereinement pendant les fêtes

J-2 – Le réveillon de Noël approche, mais certains d’entre nous ont déjà entamé les réjouissances gourmandes, avec les collègues, amis, famille éloignée… avant de retrouver les proches le jour J (et le suivant !) autour d’un repas festif. Certains le vivent dans la joie, savourant le plaisir des retrouvailles et de la gourmandise ! D’autres l’appréhendent, avec la crainte du “trop” qui diminue le plaisir, et de l’indigestion qui sanctionne, ou de la prise de poids qui assène un coup supplémentaire quand l’image et l’estime de soi sont déjà fragiles…

Je vous invite à vous poser la question : d’un point de vue alimentaire, qu’est-ce qui compte pour vous lors de ces festivités ? Prenez le temps de vous interroger : s’agit-il de savourer des mets que vous réservez à de grandes occasions ? Avez-vous besoin de mettre les petits plats dans les grands pour vous lancer un challenge et vous dépasser en cuisine, ou émerveiller et faire plaisir à vos convives (besoin de reconnaissance) ? Peut-être est-il important pour vous de préparer de petits biscuits traditionnels par exemple, seul et méditatif dans votre cuisine, ou au contraire en faisant participer “toute la smala” dans la joie du partage des traditions ?!… Posez-vous la question et notez tout ce qui compte pour vous :

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Maintenant, observez tous les « il faut », les « je dois », les « c’est bien  / c’est mal » que votre tête rumine, toutes ses croyances autour de ce que « doit être » le repas de Noël, ou de ce « qu’il faut » cuisiner ou pas : votre tête vous assène-t-elle qu’« il faut un apéritif, puis du saumon et du foie gras, puis un plat de viande, puis un plateau de fromage, puis un dessert et des mignardises… » ? Vous dit-elle que « si vous ne cuisinez pas tel aliment telle personne ne sera pas contente » ? Vous dit-elle « qu’il vaut mieux prévoir trop que pas assez », et que vous avez « tellement peur qu’il manque » ? Vous dit-elle « qu’il faut goûter à tout ce qu’on vous servira et finir votre assiette sinon votre hôte risquera de se vexer », ou bien on vous demandera si « vous êtes malade » ?… Observez la ronde de vos pensées, prenez le temps de les poser à plat :

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Maintenant, écoutez-vous vous : quel serait votre repas de Noël idéal ? Quels en seraient les mets essentiels et incontournables ? Dans quel état de confort digestif souhaiteriez-vous vous retrouver à la fin du repas ?…

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A présent, pour prendre soin de vous, être en accord avec vous-même, que vous serait-il possible de mettre en œuvre pour vous rapprocher de cet idéal de repas de Noël ? Vous serait-il possible de sortir des sentiers battus en proposant un menu atypique ? Vous serait-il possible de regarder à l’avance le menu et ménager votre faim au fur et à mesure des différents plats pour respecter votre confort digestif ? Vous serait-il possible de proposer que chacun participe en apportant un mets à partager, afin de trouver de quoi satisfaire les goûts de tous ? Vous serait-il possible de vous mettre dans une intention bienveillante à votre égard, pour profiter sereinement des mets qui vont réjouir vos papilles et être présent à cet événement ? Il peut être difficile de « tout révolutionner », alors quel pourrait être le premier pas pour vous rapprocher de votre idéal ?

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Si vous le souhaitez, je vous invite à vous exprimer sur Facebook, pour partager vos solutions et nourrir l’inspiration de celles et ceux qui cherchent plus de sérénité dans leur relation à leur nourriture, et à redevenir des Mangeurs libres !

Je vous souhaite des fêtes sereines, joyeuses, et sublimement gourmandes, à votre goût !

 

Anne CLAUDE – Diététicienne épicurienne

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Consultation diététique à Annecy dès mars 2016

Quel lien entre “La conquête du froid intérieur“, un artiste qui « [enlève la] matière jusqu’à ce qu’apparaisse le soleil du matin »… et une rue bordée d’arbres aux quarante écus ?

Un lieu : le cabinet de soins médicaux et paramédicaux, au 24 rue Henry Bordeaux à Annecy, qui rassemble des hommes et femmes formidables, professionnels de santé… et un peu plus.

J’ai le plaisir et l’honneur de rejoindre l’équipe et vous accueillir en consultation diététique dès le 29 février à cette nouvelle adresse…

 

 

 

 

La rue Henry Bordeaux à Annecy est bordée de ginkgos, arbres grandioses dont les feuilles en forme d’éventail quand vient l’automne se changent en or et déroulent un élégant tapis pour guider nos pas.

Le cabinet médical et paramédical existe depuis 20 ans. J’ai le plaisir de connaître certains de ses membres depuis plusieurs années, et j’ai eu la joie de rencontrer plus récemment le reste de l’équipe que voici :

  • François GRUMET, médecin homéopathe uniciste et Gestalt thérapeute ;
  • Philippe ANDREANI, ostéopathe DO – en parallèle de ses consultations, Philippe contribue à un beau projet : “La conquête du froid intérieur” ;
  • Elisabeth BERGOEND, réflexologue depuis 25 ans – la réflexologie est une technique manuelle qui permet, par des pressions appliquées sur les “zones réflexes” de la voûte plantaire, d’agir sur le système nerveux parasympathique pour traiter les troubles liés au stress, au système hormonal, à l’élimination des déchets… ;
  • Michèle GIRAUD, orthophoniste – son travail consiste à traiter les troubles de la communication, du langage, de la cognition mathématique, de la parole, de la voix et des fonctions oro-myo-faciales, qu’il s’agisse de troubles congénitaux, développementaux ou acquis ;
  • Nathalie MARTIN-DEMELIEZ, psychologue pour enfants, adolescents et adultes, reçoit pour bilans psychologiques, de personnalité, diagnostics de haut potentiel et psychothérapies individuelles ;
  • Jean-Michel DEGOUMOIS, psychanalyste analytique et psychothérapeute, est aussi artiste peintre et sculpteur ! (vous pouvez découvrir son travail artistique ici).

Je suis honorée de partager l’espace de travail et de vie de ces personnes riches d’expériences.

Au plaisir de vous accueillir dans ce lieu dynamique et serein !

 

Anne Claude – Diététicienne épicurienne

Cabinet de soins médicaux et paramédicaux – 24 rue Henry Bordeaux 74000 ANNECY

*Les consultations se poursuivent également aux cabinets de Saint-Jorioz et Valleiry. Pour venir aux différents cabinets, c’est ici.

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Le complexe de la soupe en brique

On me demande souvent ce que je pense de la soupe en brique à acheter toute prête. Derrière cette question, j’entends, outre des préoccupations nutritionnelles, la culpabilité de ne pas faire une soupe soi-même, en lien avec l’injonction “pour être une bonne mère / un bon père / épouse / conjoint… il faut faire une cuisine maison”.

Avant tout, être bien dans ses baskets :

C’est normal après des journées harassantes ou quand on n’aime vraiment pas cuisiner d’avoir envie de recourir à des solutions qui facilitent la vie. C’est permis ! Reconnaître ses besoins et les assumer, ça pose, ça déculpabilise, et on retrouve de la sérénité.

Qualité nutritionnelle de ces produits tout faits ?

Ca dépend : on trouve le plus intéressant comme le moins nutritif, les potages mijotés proches de ceux qu’on trouverait à la maison comme les soupes, certes sans conservateurs (la loi l’interdit), mais largement additionnées d’arômes, épaississants, exhausteurs de goût… (voir l’article de Sandra LORENZO publié sur le HuffPost suite à la diffusion sur France5 du documentaire “La soupe, quel potage!”). Une meilleure qualité nutritionnelle (et souvent aussi gustative) a un coût. Comparez et faites-vous votre idée.

Comment choisir ?

Il y aura toujours des soirs où la soupe toute prête nous procurera un plaisir fou : plaisir pour la tête (“je prends soin de moi en ménageant mes efforts”), plaisir pour les sens parce qu’on aura choisi un produit à notre goût… Et puis il y aura des moments où nos sens vont nous dire que non, là on ne se régale pas, que la soupe toute prête a un goût amer, ou standard dont on se lasse…

C’est notre plaisir qui nous guide, être à son écoute c’est entendre ce qui nous convient ou ne nous convient pas. Avoir envie de se faire plaisir, c’est pouvoir mettre en œuvre des ressources avec motivation. Ces quelques euros de plus qu’on investit dans une soupe plus chère et plus satisfaisante ne nous coûtent plus alors autant, les quelques minutes qu’on consacre à préparer une soupe soi-même deviennent un plaisir (“je prends soin de moi en préparant quelque chose à mon goût”).

Ni bon ni mauvais en soi, l’aliment doit venir répondre à nos besoins, besoins des sens, du corps, de la tête et du cœur. Être au contact de ses besoins, percevoir les priorités en se laissant guider par le plaisir, c’est être un mangeur libre, autonome et bien dans ses baskets !

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Pourquoi grossit-on ?

Ca y est, le blog sort de sa torpeur estivale pour sauter à pieds joints dans la rentrée ! Plusieurs idées recettes se mitonnent, mais je vous propose de réattaquer avec une réflexion sur les causes d’une prise de poids : pourquoi grossit-on ?

Souvent les personnes en souci avec leur poids sont demandeuses de conseils pour “équilibrer leur alimentation”. Nous sommes persuadés que notre “mal-manger” (“trop gras, trop sucré, trop salé”…) est la source de tous nos maux, et nous n’avons pas conscience que c’est d’une pluralité de facteurs que dépend la prise de poids. Facteurs d’origine alimentaire… ou non ! car si l’on remonte à la source, les déséquilibres du comportement alimentaire (quand déséquilibre il y a) peuvent être consécutifs à d’autres vécus (psychologiques, physiologiques…). On explore un peu tout ça ?

 

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Qu’est-ce qu’une diététicienne épicurienne ?

Nous sommes nombreux à associer le mot « épicurien » à la notion de plaisir. Combiné à « diététique », cela sonne comme deux termes opposés, tant cette dernière peut évoquer fadeur et frustrations ! Comment une philosophie millénaire peut-elle inspirer un art de vivre et de manger à notre époque ? Remontons à la source…

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Le conseil en image, ça ne compte pas pour des prunes !

Je suis interpelée par la récurrence de la problématique vestimentaire chez les personnes que j’accueille à mon cabinet, par leur souffrance autour d’une image de soi qui leur est quotidiennement renvoyée. « Je ne trouve rien à ma taille », « les vêtements qui me plaisent ne me vont pas », « je ne peux pas porter ce que je veux »… Il s’agit au final de l’un des principaux moteurs du désir d’amincissement.

 

L’expérience de la frustration

J’ai connu des expériences traumatisantes, des pleurs dans les cabines d’essayage… Et puis mon corps a changé, je suis entrée dans des boutiques où je n’osais pas mettre les pieds, et je me suis aperçue que… la problématique était restée exactement la même : je ne peux pas porter tout ce que je veux ! certains vêtements qui me plaisent ne me vont absolument pas !! et j’ai toujours les plus grandes difficultés du monde à trouver des pantalons à ma taille !!!

Il ne s’agissait pas de retomber dans l’auto-dénigrement, mais de comprendre pourquoi, quelle que soit ma morphologie, je vivais les mêmes frustrations ou difficultés.

 

 a) Le drame du “prêt-à-porter”

Nous vivons une époque où nous n’apprenons plus à coudre, contrairement à nos mères, à nos grand-mères (et à nos grands-pères !) qui l’apprenaient à l’école. Nous ne faisons plus nos vêtements, et nous bénéficions d’une offre vaste en magasin, la production massive nous permettant d’accéder pour des prix souvent accessibles à quantité de produits. Cette quantité que nous gagnons, c’est autant de qualité que nous perdons : nous ne décidons pas de la mode et pouvons voir s’écouler plusieurs saisons sans rien trouver qui nous plaise ou qui nous aille (à bas le jean “fit” !!).

Bien remontée contre cet état de fait, j’en étais arrivée au point de décider de me faire mes pantalons moi-même (ou d’aller passer commande chez une bonne couturière, car je ne suis pas un génie de l’aiguille !). Et c’est en ouvrant par hasard un livre de couture (Atelier couture spécial rondes de Lorna KNIGHT) que j’ai compris le cœur de la problématique :

 

b) Toutes différentes !

Le livre proposait d’adapter les patrons de couture en fonction de nos caractéristiques morphologiques : comment adapter un décolleté lorsque l’on a une poitrine plus généreuse ou plus menue que le modèle, allonger ou raccourcir une jupe prédessinée en fonction de la hauteur de notre genou, adapter un vêtement standardisé à notre largeur d’épaules… le tout illustré par des schémas classifiant les différents « morphotypes » et suggérant les vêtements qui les mettaient le mieux en valeur.

LE déclic : je ne peux pas porter tout ce que je veux parce que je suis faite d’une certaine façon, qu’il y a des choses qui ne me vont pas, qui ne m’iront jamais, et d’autres au contraire qui me mettent en valeur… il n’y avait plus qu’à accepter.

Rencontre avec Céline GALINDO, conseillère en image (Nouv’elle beauté) :

Céline est venue vers moi, et ça tombait bien parce que j’avais compris l’enjeu d’une bonne connaissance de son corps, de l’importance de savoir le regarder, le comprendre, et le mettre en valeur. Autour d’un petit thé, elle m’a raconté les enjeux de la colorimétrie que j’avais déjà expérimentée et qui m’avait bluffée, de l’analyse morphologique dont l’objectif est de rééquilibrer la silhouette en jouant d’illusions d’optiques pour attirer le regard où l’on veut, comme un peintre qui nous balade dans sa toile… Céline n’utilise pas de mètre ruban, et ça me plaît : « le but n’est pas de poser des chiffres et dire qu’il manque ça ou que ceci est en trop », mais simplement d’apprendre que notre corps est comme cela et qu’on peut faire de jolies choses avec. « On ne camoufle pas : on met en valeur ».

Je lui parle de mes patientes, celles que je trouve tellement jolies, qui se pomponnent, qui me donnent envie de prendre soin de moi, et de celles qui sont très chagrinées et en souci avec leur image. Céline m’explique que le surpoids ne modifie pas la morphologie globale et que, avant ou après amaigrissement, celle-ci reste la même. Je mets du sens à ma propre expérience, et j’ai d’autant plus envie d’encourager chacune à apprendre à se regarder (avec bienveillance toujours !) pour se mettre en lumière.

 

 

Si vous souhaitez visiter le site de Céline GALINDO, c’est ici : http:/www.nouvellebeaute74.com/

 

A Céline : un grand merci pour les foultitudes d’informations transmises et le délicieux moment passé en sa compagnie !

 

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Ces couleurs qui nous mettent en lumière

J’ai eu l’occasion il y a quelques temps de me voir proposer par Jessie BOULORD, conseillère en image (Envie d’Être), une « colorimétrie ». Il s’agit, à l’aide de tissus colorés, d’observer l’impact que les couleurs produisent sur l’aspect de notre visage. Au départ, je me suis dit « allez hop, ça va faire passer le temps »…  et au final, j’ai été absolument bluffée par la profondeur de ce qu’il en est ressorti !

Notre carnation particulière, le dessin de nos traits, la couleur de notre chevelure… réagissent différemment selon que nous portons des couleurs chaudes ou froides, sombres ou claires, douces ou vives. Certaines marquent nos traits, creusent nos formes ou même prennent le dessus sur notre visage. D’autres au contraire nous mettent en lumière, illuminent notre teint, font briller nos yeux…

C’est un jeu d’optique, tout n’est que jeu d’optique ! Nous pouvons produire sur notre visage les mêmes effets que les peintres et leur “push and pull”, que les photographes et leurs lumières…

J’ai appris à me regarder, à regarder les ombres, les lumières, et à jouer avec. La douceur de Jessie, ses doigts d’oiseau légers posant avec délicatesse les tissus sur mes épaules, ses commentaires bienveillants, la manière dont elle a guidé mon regard, m’a appris à me servir de ces atouts… me laissent un souvenir fort qui m’accompagne et me donne confiance au quotidien.

Je m’étais grandement trompée : la « colorimétrie » n’est pas un truc de petite nana superficielle ! C’est une expérience enrichissante et profonde, où l’on prend contact avec soi, où l’on s’apprivoise, où l’on s’aime… C’est intense et cela peut faire naître des envies de jolis changements dans le regard que l’on se porte…

A vivre !

 

 

Si vous souhaitez visiter le site de Jessie BOULORD et Envie d’Être, c’est ici : http:/www.envie-d-etre.fr/

 

Toute ma gratitude à la belle Jessie pour ce précieux moment partagé !