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Inspiration : menu de fête pour le corps et les papilles

Cette année, il était important pour moi autour de mes repas de fête de :

  • me régaler !
  • avec simplicité
  • en ménageant mon système digestif !!

J’ai donc imaginé un repas de Noël avec peu de plats (une mise en bouche + un plat léger + un dessert gourmand et digeste) avec comme fil conducteur un jeu autour des ingrédients typiques de Noël (magret de canard, châtaigne, saumon fumé) revisités dans leur quantités et manière de les apprêter / accompagner.

Pour ménager mon foie et chouchouter mon corps !, j’ai joué avec un maximum d’ingrédients d’origine végétale (boissons végétales plutôt que lait de vache, margarine biologique non hydrogénée plutôt que beurre, tofu pour étoffer la farce de mes coussinets de saumon…) dont j’ai observé qu’ils étaient beaucoup plus confortables pour moi sur le plan digestif.

J’ai enfin osé des quantités « toutes petites », qui n’ont pas manqué d’alimenter le “blabla” de ma tête : « est-ce que tes invités vont avoir assez ?! ». Alors j’ai testé, avec de graciles jeunes femmes et de vaillants gaillards, et j’ai observé : les petites quantités incitent à savourer, lentement, à déguster, à prendre son temps, et à apprécier dans toutes leurs subtilités les saveurs et textures des mets proposés. Autour de la table, on rit beaucoup !, on échange, on partage, un temps s’écoule entre chaque mets, qui permet à la digestion de se faire en douceur, sans surcharge… Tel gaillard va ajouter une belle tranche de pain, telle jeune femme va croquer un ou deux chocolat…, chacun et chacune ajustant les petits plus servis à son appétit… A la fin, étonnement : les grands gaillards, même si ça leur fait bizarre, sentent qu’ils sont rassasiés, bien que leur tête leur dise que c’est étrange parce que d’habitude ils mangent bien plus… Les jeunes filles elles se mettent à danser, le corps léger, les papilles ravies… et l’esprit vivifié par les bulles du champagne !!

 

Voici les recettes de mon réveillon 2016 :

 

Je vous souhaite des mets et menus inspirés et de très joyeuses fêtes !

 Anne CLAUDE – Diététicienne épicurienne

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Raviolis façon dim sum, volaille, sauge, thym et citron confit

Les raviolis permettent de mettre la main à la pâte, et de façonner dans une activité qui confine à la méditation… Prenez tout votre temps, et faites participer la famille !

Pour les plus pressés, inspirez-vous de la manière dont les herbes, les épices et le citron confit parfument la farce pour concocter en deux temps trois mouvements un émincé de volaille magiquement goûtu, qui accompagnera pâtes, purée, légumes sautés…

 

 

Ingrédients pour la pâte à raviolis :

  • Farine de blé T80 300g
  • 3 Œufs
  • Huile d’olive 1 càs
  • Sel gris 1 càs
  • Huile neutre (tournesol oléique désodorisée)

Ingrédients pour la farce :

  • Emincé de volaille (poulet, dinde)
  • Fenouil frais
  • Citron confit au sel
  • Sauge et thym séchés
  • Coriandre en graines
  • Huile d’olive

Ingrédients pour le bouillon :

  • Eau (compter 2 louches par convive)
  • Sauge et thym séchés
  • Jus récupéré de la cuisson de la dinde
  • Saumure du citron confit
  • Cerfeuil frais
  • Huile de sésame toastée

Les proportions pour la farce et le bouillon sont libres : goûtez chaque épice, chaque condiment, et ajoutez-les à votre goût !

 

1. Préparation de la pâte

Je réduis au suribachi (= mortier strié) le sel gris en la poudre la plus fine possible.  Je bats les œufs avec l’huile d’olive et le sel, puis j’incorpore à la farine en pétrissant pour obtenir une boule de pâte lisse et souple. Je filme au contact et laisse reposer 30 min à température ambiante.

2. Préparation de la farce

Je réduis la sauge séchée en poudre fine en la froissant entre mes doigts. Idem pour le thym, et je broie les graines de coriandre au suribachi.

Je rince le citron confit au sel sous un filet d’eau pour retirer l’excès de saumure. J’ôte les pépins et je le hache très finement.

Je lave soigneusement le fenouil, coupe le blanc en morceaux et le hache au robot-coupe ; je coupe les tiges vertes en tronçons et les réserve pour le bouillon.

Je rassemble l’émincé de volaille et les autres ingrédients dans une cocotte, verse un petit filet d’huile d’olive et je fais cuire sur feu moyen, couvercle fermé, en remuant de temps en temps.

Je réserve le jus de cuisson que j’ajouterai au bouillon  et laisse complètement refroidir l’émincé avant de l’utiliser. Lorsqu’il est bien refroidi, je le hache au robot-coupe.

3. Préparation du bouillon

Je porte l’eau, le thym, la sauge séchée et les tiges de fenouil presque à ébullition et je laisse infuser jusqu’à ce qu’ils aient communiqué leur saveur.

Je filtre, ajoute le jus prélevé  de la cuisson de l’émincé et ajuste la saveur salée avec un peu de saumure de citron confit (précautionneusement !! => cela sale fort !).

Je lave le cerfeuil, hache finement les tiges que j’ajoute immédiatement au bouillon, et réserve les feuilles.

4. Façonnage des raviolis

Je prélève des boulettes de pâte de la taille d’une noix, les aplatis finement au rouleau à pâtisserie ou dans le creux de la main à l’aide du pouce (je vérifie avant d’y mettre la farce que la pâte se décolle de la main sans se déchirer !) pour obtenir un disque de pâte fin (sinon ce sera pâteux en bouche).

J’y dépose une petite cuillère de farce (pas trop au risque de ne pas pouvoir refermer ! ce n’est pas là le moment d’être gourmand… ;-)). Je rassemble les bords, les scelle pour obtenir une demi-lune puis les plisse légèrement pour former une bourse (si les plis sont trop épais, ils deviendront durs après cuisson et désagréables en bouche).

Je réserve les raviolis sur une plaque garnie de papier sulfurisé en attendant la cuisson.

5. Cuisson des raviolis

Dans un grand volume d’eau frémissante avec un filet d’huile neutre, je cuis les raviolis par petit nombre. Lorsqu’ils remontent en surface, c’est cuit ! Je les récupère à l’aide d’une écumoire et les dépose dans le bouillon chaud pour maintenir leur température.

 

Je dispose les raviolis dans des bols, les arrose de bouillon bien chaud, je verse un filet d’huile de sésame toasté et parsème de pluches de cerfeuil… Je déguste en jouant des baguettes !

 

Sur la photo*, un des merveilleux bols d’Aurélia FOURNET (Tant que la terre tourne, atelier de poterie à Bellecombes en Bauges => à voir absolument, d’une délicatesse exquise !), sublime les raviolis confectionnés lors de la visite-atelier à l’Herbier de la Clappe de novembre.

*Merci à Julia M. pour son talent de photographe et sa pétillance !

 

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Beignets de légumes à la farine de pois chiches

J’adooooooooooooore les pois chiches et j’adoooooooooooooore la farine de pois chiches !! Après la panisse, voici des beignets de légumes, tout doudounets dans leur petit couffin de pâte dorée ! Sur la photo, les fleurettes de chou-fleur et brocoli sont trempées partiellement dans une pâte à beignets épaisse ; lors des réalisations suivantes, j’ai fluidifié davantage la pâte à beignet qui s’est accrochée en couche plus fine sur les fleurettes : la trempette intégrale a donné un résultat plus fin et encore plus délicieux !

 

Pour les beignets :

  • Légumes : chou-fleur, brocoli…
  • Farine de pois chiches : 300g
  • Eau ou boisson végétale (soja nature…)  : 150ml et + pour obtenir une texture fluide
  • 1 cc de poudre levante
  • Cumin et carvi en graines
  • Huile spéciale friture et / ou huile de palme (c’est une graisse saturée résistante à la cuisson et donc bien adaptée à la friture -> j’utilise l’huile de palme biologique de la marque VIGEAN, produite en Colombie dans le respect des travailleurs et de l’environnement !)

 Pour la crème jaune d’or au curcuma :

  • Crème de soja cuisine
  • Curcuma frais
  • Gingembre frais
  • Ail frais
  • Curcuma sec en poudre
  • Jus de citron
  • Tamari

 

Je lave soigneusement le chou-fleur et le brocoli, je détaille les fleurettes et les fais précuire à la vapeur jusqu’à ce que la lame d’un couteau les traverse, et avant que la couleur verte du brocoli ne vire au jaune. Je stoppe la cuisson en les rinçant sous un filet d’eau bien froide.

Je prépare la pâte à beignet (super facile !) : j’incorpore progressivement l’eau dans le mélange farine de pois chiches + poudre levante jusqu’à obtenir une texture veloutée comme une pâte à crêpes ; j’ajoute les graines de cumin et carvi.

Je fais chauffer dans une cocotte un bon fond d’huile, je vérifie que la température est adaptée en laissant tomber une goutte de pâte : si elle frit rapidement, c’est bon ! Je trempe les fleurettes dans la pâte à beignet, égoutte l’excédent et les fais frire dans l’huile chaude jusqu’à ce qu’elles soient dorée.  Je pose les beignets sur un papier absorbant pour pomper l’excédent d’huile.

Je prépare la crème : je broie finement au pilon (ou je mixe) les condiments frais – curcuma, gingembre, ail – et les incorpore à la crème de soja. J’ajoute du jus de citron pour l’acidité et pour rendre la crème plus épaisse (action coagulante de l’acide citrique sur les protéines de la crème de soja !) et du tamari pour saler. J’ajoute enfin du curcuma en poudre pour booster la couleur jaune.

 

Je savoure les beignets tout chauds, tout doux avec la merveilleuse crème jaune vif acidulée, et des pois chiches qui étaient là et avaient envie d’apporter leur croquant et une pointe de rouge tomate !

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Macarons chocolat curcuma citron

Enfin !! Après des années d’essais ratés et encore plus d’années à me remettre de ces échecs avant d’oser récidiver, j’ai réussi à faire des macarons qui se tiennent ! Alors soit, ils étaient censés être tout lisses et ils sont craquelés, mais finalement c’est beau ! Et d’accord, ils étaient censés être jaunes, colorés par le curcuma et ça n’a pas marché, mais si j’ai perdu en couleur, j’ai gagné en inspiration pour l’association de saveurs : chocolat-citron-curcuma, c’est l’équilibre sublime entre la rondeur chaude et grasse du chocolat tempérée par le tofu soyeux, le fruité tonique du citron, et la légère amertume terreuse du curcuma qui “désucre” le tout… Un festival !

 

Pour la “pâte d’amande” :

  • 250g de poudre d’amande mondées (complète, brute : les amandes ont conservé leur peau avant broyage)
  • 240g de sucre glace
  • 90g de blancs d’œufs (soit les blancs d’environ 3 œufs)
  • Curcuma en poudre

Pour la meringue italienne :

  • 230g de sucre
  • 6,5 cl d’eau
  • 85g de blancs d’œufs (soit les blancs d’environ 3 œufs -> je pèse au plus juste, les proportions ici sont importantes !)

->  Ces proportions sont issues du super livre de Cédric MOUTHON Workshop ADOS, où le pas à pas en images est précieux pour se repérer dans l’enchaînement des gestes techniques de cette pâtisserie de précision… A découvrir !

Pour la ganache soyeuse choco-citron :

  • 400g de tofu soyeux
  • 200g de chocolat dessert (j’utilise le chocolat dessert bio de la marque KAOKA 55% de cacao dont j’apprécie beaucoup les arômes fruités)
  • 6 gouttes d’essence de citron (au rayon huiles essentielles : choisir l’essence obtenue par expression, non l’huile essentielle distillée)

 

Je mixe au blender ou avec un puissant robot-coupe poudre d’amande et sucre glace pour affiner le grain ; je tamise dans une passoire à grille fine et je retire les particules les plus grosses pour obtenir une texture particulièrement fine sur la langue ! Je poudre généreusement de curcuma et je mélange bien. J’ajoute les blancs d’œufs crus et mélange intimement pour obtenir une pâte épaisse et homogène.

Je prépare la meringue cuite : je verse l’eau et le sucre à la casserole et les porte à ébullition et jusqu’à atteindre 118°C (cet état de cuisson correspond au “petit boulé” : une goutte de sirop plongée dans l’eau froide forme une boule molle, très malléable – si l’on n’a pas de thermomètre, on peut rafraîchir ses doigts à l’eau très froide, pincer une goutte de sirop directement dans la casserole et la replonger immédiatement dans l’eau froide pour vérifier la consistance… Moi, j’ai acheté un thermomètre…!). pendant que le sirop monte en température, je verse les blancs d’œufs dans une récipient résistant à la chaleur. Je commence à les monter en neige pour qu’ils deviennent juste mousseux avec de grosses bulles d’air. Tout en fouettant lentement et en prenant soin de ne pas faire de projections, je verse le sirop à juste température sur les blancs d’œufs, puis je termine de monter la meringue à vitesse plus rapide : la meringue doit refroidir, sa texture doit être souple et ferme et former un “bec d’oiseau” (par exemple une image ici). C’est prêt !

J’incorpore d’abord une part de meringue à la pâte d’amande pour l’assouplir, puis le reste plus délicatement. Je “macaronne” : « écraser légèrement en lissant la surface de l’appareil à l’aide de la spatule, par des mouvements de gauche à droite » (merci Cédric MOUTHON !). La pâte à macaron est au point lorsqu’elle s’écoule de la spatule en formant un “ruban”.

Je garnis une poche à douille munie d’une douille lisse d’environ 1cm de diamètre. Je dresse des macarons sur une plaque garnie de papier sulfurisé (collé sur la plaque avec un peu de pâte de macaron pour éviter qu’il ne bouge en plein dressage !) en les espaçant : je forme de petits “tas” de pâte tout ronds, tout lisses, qui s’aplatissent légèrement d’eux-mêmes, d’où l’espacement nécessaire. Je tapote légèrement la plaque par-dessus afin de régulariser la surface des macarons et chasser d’éventuelles bulles d’air, et je laisse “croûter” les macarons à l’air libre durant ½ heure à ¾ d’heure. J’enfourne à four préchauffé à 160°C pour 8 à 10 min. Je décolle délicatement les macarons à l’aide d’une fine spatule et les laisse refroidir sur une grille à pâtisserie.

-> Lors de mes prochains essais, je diminuerai légèrement la température de mon four (150°C au lieu de 160°) afin de vérifier si l’obtention d’une surface craquelée au lieu d’une surface lisse est due à une température trop élevée de mon matériel…

 

Je prépare la ganache soyeuse choco-citron (ouf, là c’est super facile !!) : je fais fondre la chocolat au bain-marie, puis le verse tout en mixant dans le blender le tofu soyeux et l’essence de citron. Je laisse refroidir au réfrigérateur pendant 2h minimum. C’est prêt !

 

Je rassemble les macarons par paires semblables. Je garnis une poche munie d’une douille avec la crème choco soyeuse bien froide, et je garnis une coque de macaron sur deux avant de les assembler.

Au moment de servir, je poudre les macarons d’un peu de curcuma jaune orangé, qui réchauffe la couleur velours du chocolat…

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Tarte spiralée aux carottes multicolores

Qui a dit que passé l’été les légumes étaient tristes ?! J’ai craqué pour cette botte de carottes multicolores pleine de gaieté et en ai profité pour tester cette tarte « spiralée » (“rose-tarte” pour les aficionados) tout aussi joyeuse ! Elle fait la part belle à ce légume plein de douceur, que le piquant de la moutarde jaune et du poivre vert vient réveiller… A vos mandolines !

Ingrédients :

  • farine de blé T110
  • huile d’olive
  • sel gris
  • muscade en poudre
  • graines de moutarde jaune
  • poivre vert en grains
  • des carottes multicolores (orange, jaune, rouge, blanche)
  • fleurettes de brocolis déjà cuites à la vapeur et ça tombe bien parce que vous vous apercevez arrivé presque au bout de votre tarte que vous n’avez pas assez de carottes…

 

Je réduis les épices en poudre en broyant les grains de sel, de moutarde et poivre vert au pilon, et je prépare une pâte à tarte en incorporant à la farine toutes les épices, puis en sablant avec un filet d’huile d’olive, et en assurant la cohésion avec ce qu’il faut d’eau pour obtenir une boule de pâte non collante. Je laisse reposer, protégé d’un film plastique.

Je lave soigneusement les carottes (je garde les fanes pour un potage…) et je coupe de longues bandes à la mandoline, d’environ 3mm d’épaisseur. Je les assouplis en les faisant cuire quelques minutes à la vapeur (je sépare bien les lamelles de carotte rouge des autres car elles ont tendance à “déteindre” les coquines !).

Je fonce un moule à tarte avec la pâte, je pique généreusement le fond à la fourchette. Je dispose les bandes de carottes debout, en partant de l’extérieur, et en alternant les couleurs. Je finis par une grosse fleurette de brocoli (précuite à la vapeur) qui fait justement la taille du trou où je manque de carottes ! A l’aide d’un pinceau, je badigeonne les légumes d’huile d’olive (j’utilise l’huile de marinade de mes poivrons confits, bien aromatisée à l’ail !) pour leur laisser terminer leur cuisson tout en les protégeant de la dessiccation, et je parsème de graines de moutarde jaune. J’enfourne au four préchauffé à 180°C pour 25min environ (le temps que ma pâte soit cuite et se détache toute seule des bords du moule.

Je sers accompagné d’une louchette de sauce crème, laitière ou végétale, relevée de curcuma et citron, bien jaune !

 

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Fromage frais de brebis au parfum de feuille de figuier

C’était mon challenge à l’occasion du concours des Toques Ethiques : réaliser un fromage frais maison. Tout a commencé quand j’ai voulu faire une crème anglaise au parfum de feuille de figuier (vous êtes-vous déjà retrouvé sous la brise envoûtante d’un figuier ? le parfum infiniment délicat qui en émane est un pur bonheur…) : mon lait a coagulé ! Après recherches, le suc des feuilles de figuier comporte une enzyme qui agit sur les protéines du lait comme une présure… végétale

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Charivari d’automne : Baba sorcier aux pommes, figues, noix, noisettes et sureau noir

C’est à l’occasion du concours des Toques Ethiques organisé par l’association Prioriterre que mon équipe les Baba-Yagas a concocté cette recette sorcière ! Nous avons choisi des fruits de saison issus de nos jardins ou proches pour la cueillette sauvage (sureau), un sucre local (le miel), et avons joué à transformer et faire se répondre les différents ingrédients au sein des éléments qui composent l’assiette : noix “caramielisée” ou en vin corsé, huile de noisette et éclats de fruits toastés, figue fraîche et charnue ou en fines lamelles croustillantes, dont les feuilles ont infusé un fromage frais maison… Abracadabra ! ce “czary mary” magique dans ses contrastes de parfums et textures ensorcelle les papilles !

 

Au menu :

 

Baba aux éclats de noix, noisettes, figue et baies de sureau, jus de pomme et vin de noix

Pour 8 babas individuels :

  • 3 œufs
  • 5cl de lait (de brebis)
  • 150g de farine de blé T80
  • 2 càc de miel (acacia)
  • 2 càs de beurre
  • 1 sachet de poudre levante
  • 5g de figues sèches
  • 10g de noix
  • 10g de noisettes
  • 5g de baies de sureau
  • 250 ml de jus de pomme (ou 5 pommes à presser à l’extracteur)
  • 250ml de vin de noix (pour les heureux savoyards, faites un tour par l’Herbier de la Clappe dans les Bauges pour vous approvisionner !)
  • 2 càs de miel doux (comme l’acacia)

*Je passe les pommes à l’extracteur pour recueillir leur jus et je garde les résidus pour la compote.

Je fouette jaunes d’œufs et miel, j’ajoute lait et beurre fondu, puis farine et poudre levante. Je hache noix, noisettes et figues séchées, et les ajoute à la pâte avec les baies de sureau.

Je bats les blancs en neige et les ajoute délicatement à la pâte. Je beurre 8 moules à muffins, et verse la pâte pas plus haut que la moitié. Je cuis à four préchauffé (180°C) pendant 20min.

Pendant ce temps, je réchauffe à la casserole le mélange jus de pomme / vin de noix / miel sans faire bouillir.

Au sortir du four, je démoule les babas dans un plat creux et les pique généreusement avec un cure-dent pour qui mon jus d’imbibition les imprègne mieux. Quand ils sont encore tout chauds, je les arrose de jus chaud, puis les laisse reposer 3h à température ambiante. Je les retourne au besoin de temps en temps pour les faire imbiber parfaitement.

 

Noix “caramielisées”

Pour 10 noix :

  • 2 càs de miel (acacia)
  • 2 càs eau

-> Je compte autant de grammes d’eau et de miel que de cerneaux de noix ! Pour 20 cerneaux = 20g d’eau + 20g de miel…

Je mêle noix, miel et eau dans une casserole. Je cuis à feu doux en remuant sans cesse et délicatement pour ne pas casser les cerneaux jusqu’à ce que le miel caramélise : l’eau s’est évaporée, le sucre qu’il contient colore pour prendre une teinte caramel. Vite ! j’étale sur une plaque garnie de papier sulfurisé en séparant les cerneaux à l’aide de deux spatules en bois pour qu’ils ne collent pas et les laisse refroidir : ils deviennent croquants comme de la nougatine… Miam !!

*Les noix caramielisées sont sensibles aux ambiances humides, mieux vaut les manger rapidement… !

 

Pesto de fruits secs et séchés au miel et huile parfumée

Pour 100g de pesto :

  • 20g de noix
  • 20g de noisettes
  • 10g de pommes séchées
  • 20g de figues sèches
  • 2 càc de miel d’acacia
  • 2 càc d’huile de noisette toastée

Je fais toaster les noisettes 15min à 150°C, puis je les frotte à l’aide d’un chiffon pour retirer au maximum les petites peaux brunes qui ne seraient pas agréables en bouche. Je hache les fruits secs et séchés en petits dés (je pense à l’effet que je veux obtenir sous la dent : taille moyenne pour des éclats gourmands de noix et noisettes, morceaux plus petits de figues et pommes séchées pour éviter trop de caoutchouteux). J’ajoute un soupçon d’huile de noisette pour parfumer (pas trop, je ne veux pas d’un résultat huileux) + juste ce qu’il faut de miel pour obtenir une légère cohésion.

-> Ce petit mélange simplissime de fruits secs est délicieux pour accompagner une bonne faisselle laitière ou une compote de pomme… A dire vrai, j’en mets partout !

 

Compote de pomme entière

  • pommes et chutes de pommes issues de l’extraction du jus
  • jus de pomme

Je coupe en cubes les pommes dont je garde peau et pépin, les chutes de pommes réservées lors de l’extraction du jus, et je lance la cuisson à la casserole couverte avec quelques cuillerées de jus de pomme. Je surveille et rajoute du jus en cours de cuisson si besoin, juste ce qu’il faut pour entretenir une atmosphère humide sans liquéfier le résultat. Quand les pommes sont cuites, je réserve l’éventuel excès de jus. Je mixe, ajuste la texture avec le jus réservé, ni trop épaisse ni trop fluide pour être facile à dresser. Je tamise dans une passoire métallique à grille fine pour retirer les résidus de pépins (au compost !) et je laisse refroidir.

-> Je n’ajoute jamais de sucre à mes compote, celui des fruits me contente pleinement…

 

Coulimiel de sureau noir

  • Baies de sureau (je peux faire une récolte en saison et les surgeler)
  • Miel d’acacia

Je cuis les baies de sureau quelques minutes à la casserole. Quand elles sont tendres, je les égoutte (je réserve le jus pour une salade de fruits ou pour faire un sirop…) puis les mixe finement avec ce qu’il faut de miel doux pour équilibrer leur légère acidité sans tuer leur typicité par trop de sucre. Je passe au tamis (je fais sécher les résidus de graines au déshydrateur pour les utiliser par la suite en tisane…) et j’obtiens un coulis rouge-noir intense, velouté et au parfum à la fois punchy et suave de fleur de sureau…

 

Chips de figues et pommes séchées

  • pommes fraîches
  • figues fraîches

Je coupe de fines lamelles de pomme à la mandoline et de fines lamelles de figues à l’aide d’un couteau denté bien tranchant (les figues souvent sont trop mollettes et font de la charpie à la mandoline !). Je les fais sécher au déshydrateur ou les étale sur des plaques garnies de papier sulfurisé et les fais sécher à four doux (50 à 100°C maximum) durant quelques heures.

-> Les fruits séchés, bien croustillants au sortir du four ou du déshydrateur, reprennent rapidement l’humidité. Au moment de les servir avec les babas, je les repasse quelques instants au four pour les rendre à nouveau croustillants (2-10min à 180°C selon la puissance du four, je surveille attentivement, surtout les pommes qui ont tendance à vite prendre de la couleur).

 

Le dressage :

Je trace une assiette écarlate avec une virgule de coulis de sureau (je dépose une cuillerée à soupe de coulis, puis j’y plante la pointe de la cuillère et l’entraîne en suivant le trajet que je veux dans l’assiette).

Je dépose une bonne cuillerée de compote de pomme ainsi qu’un baba. Je pique une chips de figue et une chips de pomme sur mon gâteau, en leur ménageant une petite encoche au couteau pour les faire tenir.

Je “colle” un cerneau de noix caramielisée sur le baba à l’aide d’une pointe de fromage frais.

Je dispose deux petites quenelles de fromage frais, quelques “lunes” (quartiers !) de figue fraîche et je parsème de touches de pesto.

 

Chaque élément en apparence banal de cette assiette, révèle toute sa subtilité et sa complémentarité de saveur et de texture en une bouchée qui rassemble tout… Haut les papilles !

 

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Carolines choco-mélisse aux pétales de fleurs

Les carolines sont des minis-éclairs, et leur petit nom un rien désuet suffit à me faire craquer ! Sans compter leur forme oblongue qui change des choux doudous et se croque en deux langoureuses bouchées…

Une garniture gourmande et digeste à la fois grâce au tofu soyeux pour cette version : chocolat pour se réconforter de dire au revoir à l’été, et mélisse pour rehausser d’une saveur pimpante citronnée, parce qu’on a encore tout de même quelques beaux jours devant nous !

Mais au fait, amateurs de mots façonnés par la gouteuse langue autant que d’anedoctes pâtissières croustillantes, connaissez-vous les origines historiques de l’éclair ? Dans sa Très belle et très exquise histoire des gâteaux et des friandises, Maguelonne (encore un prénom délectable !) TOUSSAINT-SAMAT raconte : “l’éclair fut d’abord, paraît-il, ce que l’on appelait une duchesse : appareil de pâte roulé à la main dans des amandes hachées et façonné en forme de doigt pour cuire au four et se glacer au sucre fondant ou au caramel. […] Toujours individuel, il peut être de toutes tailles, mais sa destinée est d’être englouti en une seule fois. En un éclair. D’où son nom.”

Pour l’origine de la “caroline” par contre, je suis restée sur ma faim…

 

Pour la pâte à choux :

  • 1 œuf (60g)
  • Eau et/ou lait 60g
  • Farine de blé (T65) 40g
  • Beurre 20g
  • Sel
 

-> Le poids de l’œuf est la référence pour adapter les proportions des autres ingrédients

-> Je pèse mes œufs au départ, et j’adapte le reste proportionnellement.

Avec ces proportions, je réalise 15 à 20 carolines de 6 cm de long.

Pour la crème soyeuse :

  • Tofu soyeux 1 barquette (400g)
  • Chocolat dessert 160g
  • Mélisse fraîche ou séchée ou 1 goutte d’huile essentielle de mélisse de qualité biologique

-> Je compte 11-12g de crème soyeuse par caroline.

Pour le glaçage et le décor :

  • Chocolat dessert 200g
  • Crème végétale coco-cuisine 40g
  • Pétales de bleuets, soucis
  • Feuilles de mélisse fraîches

-> Je compte 4-5g de glaçage par caroline.

 

La pâte à choux :

Je porte à ébullition l’eau et le beurre à la casserole ; hors du feu j’ajoute d’un coup ma farine tamisée et je mélange bien. Je remets ensuite sur le feu sans cesser de mélanger à la spatule, en “fendant” et rassemblant ma pâte, pour la “déshydrater” jusqu’à ce qu’elle se décolle facilement des parois de la casserole (c’est la 1ère cuisson de la pâte à choux : son dessèchement permet la formation d’un “empois d’amidon” épais, que l’on réhydrate ensuite en ajoutant les œufs – lors de la 2e cuisson au four, les protéines des œufs coagulent, et l’eau qu’ils contenait, en s’évaporant, fait gonfler la pâte).

Je verse ensuite ma boule de pâte dans un saladier et j’ajoute un à un les œufs en les incorporant soigneusement à chaque fois. Lorsque la pâte est homogène, souple, ni trop molle ni trop ferme (elle coule avec difficulté de la spatule et s’affaisse à peine lorsqu’on forme une pointe avec elle), elle est prête !

Je garnis une poche munie d’une douille lisse (diamètre 1 cm) et je dresse des “bâtonnets” de 6 cm de long, pas trop serrés pour leur permettre de gonfler sur une plaque de four couverte de papier sulfurisé (pour éviter que le papier sulfurisé bouge, je le “colle” à ma plaque avec un peu de pâte à choux).

Je glisse les carolines dans le four préchauffé à 180°C pour une vingtaine de minutes (je regarde gonfler la pâte à chou comme un ballon !), puis je termine quelques minutes la cuisson à 150°C afin de bien dessécher l’intérieur sans faire trop brunir l’extérieur. Je les sors et les mets à refroidir sur une grille.

 

La crème soyeuse choco-mélisse :

Je fais fondre le chocolat au bain-marie. Je commence à mixer à petite vitesse le tofu soyeux dans un blender, j’ajoute la mélisse fraîche hachée ou la mélisse sèche réduite en poudre ou une goutte d’huile essentielle de mélisse. Tout en continuant à mixer*, j’ajoute le chocolat fondu ; lorsque la consistance est homogène, je réserve au frais pour laisser raffermir (*je prends grand soin d’incorporer le chocolat chaud tout en mixant, sinon celui-ci durcit immédiatement au contact du tofu froid et forme lors du mixage de toutes petits paillettes dures, pas agréables…).

 

Les carolines :

Je perce le dessous de chaque caroline d’un trou à chaque extrémité à l’aide d’une petite douille métallique cannelée. Je remplis une poche à douille munie d’un fine douille lisse de crème soyeuse choco-mélisse raffermie au frais, et je garnis les carolines par les trous pré-percés : pour m’assurer que je ne laisse pas de bulle d’air, je reste attentive à leur poids qui s’alourdit au fur et à mesure du remplissage et je sens le moment où elles sont “au taquet” ; je vois également lorsque la crème s’apprête à déborder par les petits interstices…

Glaçage et décor : je fais fondre le chocolat avec la crème végétale au bain-marie, je lisse bien la ganache. Je trempe chaque caroline dans ce glaçage, je rectifie et égalise joliment à l’aide d’une petite maryse. Je décore de pétales multicolores, à la pince à épiler lorsque je suis d’humeur à faire un travail de précision, ou en parsemant allègrement comme on lance des confettis !

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Panisse et courgettes à la sarriette, épicées comme un chutney

Quelle douceur que la farine de pois chiches ! Jaune d’or, parfumée, facile à travailler, elle a tout pour plaire. Ici, on déguste la panisse, spécialité du Nord de l’Italie répandue dans le sud-est de la France, avec des courgettes à la sarriette, épicées comme un chutney mais pas confites, pour jouer du contraste entre le croustimoelleux de la panisse, le craquant juteux des courgettes, le doux, l’acide, le chaud, le froid… puissamment parfumé, tout simple et hautement réjouissant !

 

Pour les courgettes à la sarriette :

  • Sucre blond 30g
  • Sel
  • Sarriette
  • Cannelle 1 càc bombée
  • Piment d’Espelette 2 pointes de couteau
  • 1 clou de girofle
  • Vinaigre de cidre 60ml = 60g
  • Vinaigre balsamique 60ml = 60g
  • 1 oignon jaune
  • 1 grosse gousse d’ail
  • 1 courgette bio moyenne (environ 250g)

-> Ces quantités me permettent de faire l’équivalent en volume d’un pot de confiture.

-> *Je choisis les courgettes bio pour leurs qualités de saveur et de texture : elles rendent très peu d’eau et restent super croquantes !

 

Pour la panisse :

  • Farine de pois chiches 200g
  • Eau 400g
  • Sel gris 3 pincées
  • Cumin en graines 2 pincées
  • Huile d’olive 2càs

-> Ces quantités me permettent de faire une dizaine de galettes de panisse.

**La panisse nécessite deux cuissons avec un temps de refroidissement entre deux pour raffermir. Je la prépare souvent à l’avance, voire congèle les galettes une fois formées pour n’avoir plus qu’à les passer à poêle au moment du repas.

 

Je prépare les courgettes à la sarriette : dans la casserole, je verse le sucre blond, le sel, les vinaigres, les épices (cannelle, piment, clou de girofle écrasé au suribachi ou au mortier, sarriette), l’oignon coupé en petits dés, l’ail finement haché. Je fais chauffer à feu vif pendant une dizaine de minutes sans couvrir pour rendre la texture plus sirupeuse, je remue régulièrement.

Je coupe la courgette en petits dés réguliers (c’est plus joli : j’aurai un contraste géométrique avec les galettes rondes de panisse) et les ajoute dans la casserole. Je fais cuire 30 min, couvercle pas tout à fait fermé, en remuant régulièrement. Je laisse refroidir à température ambiante avant de mettre dans un  bocal au frais.

 

Je m’occupe de la panisse : je fais tiédir l’eau et le sel à la casserole. Je tamise la farine de pois chiches dans un grand bol et j’ajoute le cumin en graines. J’incorpore progressivement l’eau salée tiédie avec un fouet, puis je reverse dans la casserole et cuis à feu doux en remuant au fouet tant que la préparation est fluide (elle va finir par faire des “grumeaux”), puis avec une cuillère en bois quand elle a épaissi. Je poursuivre la cuisson jusqu’à ce que la pâte offre une nette résistance à la cuillère en bois (quand ça devient pénible, c’est que c’est bon !). J’incorpore alors deux cuillères à soupe d’huile d’olive.

Je laisse refroidir la panisse à température ambiante en remuant régulièrement pour éviter qu’elle forme une croûte en surface. Une fois bien radoucie et malléable, je la façonne en boudin à l’aide d’un film alimentaire et la place au réfrigérateur pour la laisser raffermir.

Lorsqu’elle est bien froide et ferme, je la coupe en rondelles d’un bon demi-centimètre d’épaisseur (j’humidifie la lame du couteau pour faciliter la découpe). Je les modèle pour leur donner une forme bien ronde si elles se déforment à la découpe. Dans un fond d’huile d’olive, je les laisse dorer à la poêle sur chaque face à feu moyen.

 

Je déguste les galettes de panisse croustifondantes avec les courgettes craquantes à la sarriette et deux ou trois feuilles de salade verte…

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Mousse de baies noires à la reine des prés

J’ai fait cueillette le mois dernier de merveilleux cassis noirs et blancs (je ne savais pas que ça existait !) et c’est une recette de mousse toute rose de Linda LOUIS, issue de son joli livre Baies et petits fruits aux éditions La Plage qui m’a inspirée. Comme je découvrais en même temps la reine des prés, j’ai fait infuser la crème de soja avec quelques sommités fleuries. Le résultat un peu puissant à mon goût restait toutefois super séduisant par sa légèreté et sa couleur bonbon !

Je vous propose une variante avec les myrtilles qui sont aujourd’hui de saison et un temps d’infusion réduit, mais que vous ajusterez à votre goût à vous…

 

Ingrédients :

  • environ 400g de myrtilles
  • 200ml de crème de soja cuisine
  • 1 cc de reine des prés séchée
  • 130g de sucre blond
  • 1 cc d’agar-agar
  • 2 blancs d’œufs
  • 1 cc de jus de citron
  • 1 pincée de sel

 

Je prélève la pulpe de myrtille : je fais cuire 5min à petite ébullition et à couvert les myrtilles soigneusement rincées avec 200ml d’eau ; j’ôte le couvercle et poursuis la cuisson 3-4min jusqu’à ce que les baies aient éclaté. Je les mixe et les chinoise à travers un tamis pour retirer les résidus de graines (je peux les faire sécher et les utiliser en tisane…).

Je prépare la mousse : je fais infuser 5min dans une casserole couverte la reine des prés réchauffée dans la crème de soja. Je filtre les fleurs puis j’ajoute la pulpe de myrtilles, le sucre blond, l’agar-agar, et je porte à ébullition trente seconde pour activer le gélifiant. Je laisse tiédir.

Entretemps, je monte les blancs, additionnés du jus de citron et du sel, en neige ferme (en commençant à fouetter à petite vitesse puis en l’augmentant progressivement). J’incorpore délicatement les blancs dans la pulpe de myrtille tiédie et je répartis la mousse dans des ramequins. Je fais refroidir au moins 4 heures au réfrigérateur.

Léger et fruité, je déguste ce petit nuage rose avec de délicates langues de chat…

*Linda LOUIS précise qu’elle peut être utilisée dans un entremets, et je suis sûre que ce doit être sublime !…