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Tartelettes aux fruits d’août et reine des prés

Je trouve cette version de tartelette aux fruits particulièrement digeste : très peu grasse (boisson végétale à la place du lait de vache dans la crème pâtissière, margarine végétale à la place du beurre que je sens plus lourd à digérer…) et peu sucrée (je n’ajoute pas de sucre à la crème pâtissière car la boisson au soja vanillée en contient déjà), pour moi qui suis capable d’en manger matin, midi, soir et au goûter, elle est absolument idéale !!

La reine des prés communique à la crème un parfum doux et suave. Je l’apprécie mieux quand elle n’est pas trop intense car je la trouve vite entêtante… mais c’est affaire de goût !

 

Pour la pâte sucrée :

  • Farine T65 250g
  • Margarine bio 100g
  • Sucre blond 65g
  • 1 œuf

-> Ces quantités permettent de réaliser 10 à 12 fonds de tartelettes individuelles.

Pour la crème pâtissière à la reine des prés :

  • Boisson au soja vanillée 300ml
  • Jaunes d’œufs x2
  • Arrow-root 20g (ou maïzena)
  • 1 “toupet” de reine des prés

-> Ces quantités permettent de garnir 6 à 8 fonds de tartelettes.

Les fruits :

  • Pêches (ou nectarines)
  • Melon
  • Fraises ou raisin noir
  • Miel d’acacia

 

Je prépare ma pâte sucrée bien croquante : je crème la margarine et le sucre en les malaxant à la fourchette, puis en j’ajoute l’œuf. J’incorpore ce mélange humide à la farine, sans trop travailler la pâte pour éviter de la rendre élastique. Je forme une boule que je filme avant de la laisser reposer 30 min à 1h au réfrigérateur.

Je prélève des boulettes de pâte que j’étale au rouleau pour foncer les moules à tartelettes ; je pique les fonds à la fourchette, puis j’enfourne au four préchauffé à 180°C pour 20min de cuisson. Je démoule les fonds et les laisse refroidir sur une volette à pâtisserie pour éviter qu’ils ramollissent et conservent bien leur croquant. *Lorsqu’ils sont bien froids, je peux les stocker dans une boîte métallique pour les utiliser ultérieurement…

Je réalise la crème pâtissière : je porte à la limite de l’ébullition la boisson au soja vanillée avec le “toupet” de reine des prés et je laisse infuser 5min à couvert (*j’apprécie la saveur de la reine des prés si elle reste subtile car je peux la trouver entêtante – 5min suffisent alors). Dans un saladier, je fouette les jaunes avec l’arrow-root. Je filtre le lait infusé, j’en ajoute une louche aux jaunes d’œufs et je mélange bien. Puis je reverse le tout dans la casserole et je cuis sur feu moyen en fouettant sans cesse jusqu’à ce que la crème épaississe. Je la verse dans un plat large et peu profond avec un couvercle sur une fine épaisseur, et je la fouette régulièrement pour faciliter son refroidissement et éviter qu’elle ne croûte. Lorsqu’elle est à température ambiante, je la conserve au réfrigérateur.

Je garnis les fonds de tartelettes avec la crème pâtissière bien froide sur laquelle je dispose quartiers de pêche, fraises ou grains de raisin noir (je coupe les plus gros en deux et j’ôte les pépins), et perles de melon prélevées à la cuillère parisienne. Je fais couler un très fin filet de miel d’acacia sur les fruits et je poudre de quelques cotonneux grains de reine des prés

La reine des prés

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Rouleaux d’été verveine-cajou

Ces rouleaux de printemps crus, frais et croquants, sont une explosion de couleurs et de saveurs ! La verveine, insolite consommée fraîche, puissamment citronnée, apporte son punch à la saveur subtile des crudités, et le yaourt à la purée de noix de cajou, son onctueuse humidité et sa douceur…

 

Ingrédients :

  • Feuilles de riz séchées
  • Courgettes
  • Carottes
  • Noix de cajou
  • Lentilles germées
  • Nectarines
  • Purée de noix de cajou
  • Yaourt nature brassé
  • Jus de citron
  • Tamari
  • Gingembre frais
  • Verveine fraîche

 

Je prépare tous mes légumes :

  • je coupe les courgettes en spaghettis à l’aide d’un coupe-légume rouet ou je les râpe finement, puis je les citronne légèrement (*si elles sont bio je ne les épluche pas),
  • je taille les carottes en très fins bâtonnets (*si elles sont bio je ne les épluche que si la peau est abîmée),
  • je coupe les nectarines en quartiers minces (chaque moitié en 6 morceaux),
  • et j’effeuille la verveine fraîche en m’enivrant de son parfum citronné…

Les lentilles ont commencé à germer trois jours plus tôt : je les ai imergée une nuit, après les avoir rincées, dans un saladier d’eau froide, puis je les ai rincées et laissées s’égoutter dans une passoire pendant 3 jours en les rinçant abondamment matin et soir ; ainsi, elle conserve une humidité qui leur permet de poursuivre leur processus germinatif sans s’assécher, tandis que le rinçage les lave du petit exsudat qui pourrait favoriser l’apparition de moisissures… Je peux les cuire avant de les utiliser 3 à 5min à la vapeur douce ou les consommer crues.

Je prépare la sauce yaourt-cajou : j’incorpore la purée de noix de cajou au yaourt, j’ajoute un filet de tamari pour saler, un trait de jus de citron, et un pouce de gingembre frais finement râpé.

C’est le moment de faire mes rouleaux : pour réhydrater la feuille de riz, je l’immerge quelques instants dans une assiette d’eau tempérée, puis je l’étale bien à plat sur un torchon humide.

Je commence ensuite à la garnir avec :

  • courgettes en spaghettis,
  • lentilles germées,
  • carotte en bâtonnets,
  • sauce cajou-yaourt,
  • nectarines en quartiers,
  • noix de cajou,
  • et verveine fraîche.

J’ai posé la garniture tout prêt d’un des bords (pour obtenir un rouleau ouvert) et je l’emmaillote comme un bébé ! : je replie le bas de la feuille vers la garniture, puis je prends la partie droite que je rabats en serrant bien, puis même chose avec la partie gauche.

Je sers avec deux bonnes cuillerées supplémentaires de cette gourmande de crème yaourt-cajou pour bien hydrater mes croquantes crudités !

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Tartelettes aux fruits solaires et thym citronné

Le thym citronné est un de mes immenses coups de cœur de la saison : sa petite feuille verte brillante et son parfum d’écorce d’agrume rond et puissant m’enivrent ! Je l’associe dans ces tartelettes estivales à l’abricot et au melon pour un goûter de soleil…

 

Ingrédients

Pour la pâte sucrée

  • Beurre ramolli 100g
  • Rapadura 30g
  • 1 œuf
  • Farine T80 250g
  • Thym citronné

-> Cette recette sur la base d’un œuf permet de réaliser 11 fonds de tartelettes individuelles.

Pour le fond de garniture :

  • Poudre d’amande blanche 30g
  • Rapadura 20g

 

Pour la garniture fruits :

  • Abricots frais
  • Melon
  • Sucre blond
  • Rapadura
  • Thym citronné frais ou sec

 

Je confectionne la pâte sucrée un peu à l’avance pour lui laisser le temps de reposer (1h). Je malaxe le beurre avec le rapadura puis l’œuf pour obtenir un mélange homogène crémeux. Je poudre la farine de thym citronné, j’y incorpore le mélange crémeux et je forme une boule de pâte, sans trop la travailler pour éviter de la corser. Je la protège d’un film alimentaire et la laisse reposer une heure à température ambiante.

Je prélève des boules de pâte et les étale sur une épaisseur de 3-5mm, puis je fonce les moules à tartelettes (que je ne graisse pas au préalable : la pâte en cuisant se rétracte et se détache bien des parois). Je les pique à la fourchette.

Je mêle le rapadura et la poudre d’amande et j’en dépose quelques cuillerées dans chaque tartelette (ce fond de garniture servira à absorber le jus qui s’écoule des fruits pendant la cuisson, empêchant le fond de pâte de se détremper et prenant une texture moelleuse semblable à une crème d’amande… miam !!). Je réserve au frais les fonds de tartelettes durant la préparation des fruits.

Je coupe les abricots soigneusement lavés en lamelles et la chair du melon en fins copeaux, comme des éclats. Je dispose les lamelles d’abricot sur les fonds de tartelettes en formant une rosace, puis j’insère des éclats de melon un peu partout, comme des touches de couleur qui deviendront des touches de parfum. Je saupoudre d’un peu de sucre blond et d’un peu de rapadura.

J’enfourne pour 25 min au four préchauffé à 180°C.

Au sortir du four, je démoule les tartelettes et les saupoudre de thym-citronné frais ou séché. Je patiente jusqu’à ce qu’elles ne soient plus brûlantes en respirant profondément leur fabuleux parfum…

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Mousse choco menthe-bergamote

Une autre jolie recette inspirée par les plantes de l’Herbier de la Clappe : je me souviens de ma découverte jubilatoire de cette extraordinaire variété de menthe à l’arôme de bergamote, agrume enivrant et capiteux, rond et fruité… L’association avec la fraîcheur de la menthe est d’une complémentarité extraordinaire ! Combiné au chocolat, c’est magique…

J’adore également réaliser les petites feuilles de menthe cristallisées : craquantes et parfumées, elles sont d’une gourmandise irrésistible, tout en délicatesse…

 

Mousse pour 6 personnes :

  • 4 blancs d’œufs
  • 180g de chocolat noir dessert
  • une 20aine de feuilles de menthe-bergamote séchée

 

Je réduis en poudre la plus fine possible les feuilles de menthe-bergamote séchées en les froissant entre les doigts.

Je fais fondre le chocolat au bain-marie puis j’incorpore la poudre de menthe.

Je bats les blancs d’œufs en neige ferme (j’ajoute éventuellement une pincée de sel au départ pour liquéfier les blancs et favoriser la montée en neige).

Je mélange délicatement le chocolat aux blancs en neige pour ne pas les faire retomber et je répartis dans de jolis ramequins avant de mettre au frais.

 

 

Pour les feuilles de menthe-bergamote cristallisées :

  • feuilles de menthe bergamote fraîches
  • 1 blanc d’œuf en neige
  • sucre cristallisé

Je vais chiper quelques branches de menthe-bergamote fraîche dans les cultures de Florence et Philippe !

Je les lave, les sèche, puis je trempe caresse le blanc en neige avec chaque feuille de menthe, recto-verso avant de les tremper dans le sucre cristallisé : la fine pellicule de blanc en neige en surface des feuilles va permettre d’accrocher le sucre.

Je les dépose sur une plaque garnie de papier sulfurisé, puis je place au four, température la plus basse possible (50°C, voire porte entrouverte) pour les laisser sécher doucement sans les cuire pendant 2h au minimum. *Si je dispose d’un déshydrateur, je les fais sécher à 45°C pendant 3h environ.

J’obtiens des petites feuilles très craquantes, de vrais bonbons !, à conserver longtemps dans une boîte à l’abri de l’humidité…

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Ecorces de melon confites au miel

Pourquoi en vins-je à confire des écorces de melon ? Probablement une curiosité glanée dans un livre qui m’aura séduite par son côté « rien ne se perd, tout se transforme » !

Quel effroi cependant lorsque je les goûtai  après la première cuisson destinée à les ramollir et les préparer au confisage : elles avaient un goût de courge fadasse pas ragoûtant du tout !! Je gardai la tête froide, rangeai le sucre blond qui devait servir à les confire et le troquai contre un miel d’acacia qui devait leur transmettre son goût floral, enfin j’espérais… Et ouf ! ce fut sublime !

 

Ingrédients :

  • écorce de melon
  • miel d’acacia ou autre miel clair et doux

 

Je mange le melon (!) et je garde les écorces dont la pulpe aura été bien raclée. Je les découpe en petits dés et je les fais cuire dans une casserole d’eau bouillante afin de les ramollir : elles deviennent moelleuses sous la dent.

Je les égoutte, les verse dans une petite casserole et les enrobe de miel. Je fais cuire à feu doux jusqu’à ce qu’elles deviennent translucides : le sucre du miel a remplacé l’eau contenu dans les écorces, elles sont “déshydratées” et conservées par le sucre qui les stabilise.

Je les verse dans un bocal. Cette version encore humide de miel se conserve longtemps mais au réfrigérateur.

 

Pour un produit encore plus stable et plus sec, j’égoutte au maximum les écorces confites dans une passoire fine, puis je les répartis sur une plaque garnie de papier sulfurisé et les place au four, température la plus basse (pour ne pas les faire cuire à nouveau mais juste les sécher), et les laisse se déshydrater quelques heures jusqu’à ce que toute humidité s’en soit allée. Je peux ensuite les conserver dans un bocal hermétique à température ambiante.

 

Ces merveilleuses écorces confites se glissent dans une verrine de tiramisu au melon, dans un cake aux fruits confits…

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Velouté aubergine-amande à la sauge

Nous raffolons de cet onctueux velouté d’aubergine à la purée d’amande à la maison ! Nous le parfumons habituellement au basilic et son retour dans nos assiettes signe l’arrivée de l’été… Ici je l’ai parfumé à la sauge pour mettre en valeur les belles plantes de l’Herbier de la Clappe lors de nos ateliers. Aussi délicieux chaud que froid, il ne réclame qu’un morceau de (très bon !) pain grillé pour être dégusté…

 

Ingrédients :

  • aubergines
  • ail
  • sauge
  • sel gris
  • purée d’amande complète
  • amandes toastées

 

Je lave soigneusement les aubergines puis je les coupe en gros dés. J’épluche l’ail, l’écrase avec le plat d’un couteau large, et ail et aubergines se rejoignent dans une petite marmite. Je ficelle les feuilles de sauge avec un morceau de ficelle alimentaire pour les retirer par la suite plus facilement (alternative : je les place dans une boule à thé) puis les glisse au cœur des aubergines. J’ajoute de l’eau au tiers de la hauteur, puis je lance la cuisson à couvert.

Lorsque les aubergines du fond sont juste tendres, je mélange pour que les moins cuites se retrouvent au fond et les plus cuites au-dessus, et je poursuis la cuisson jusqu’à ce qu’elles soient toutes gris-translucide.

Je retire la sauge et l’excédent d’eau que je garde dans un bol de côté pour ajuster la fluidité au moment du mixage. J’ajoute la purée d’amande complète, le sel, et je mixe au mixeur plongeant ou au robot blender qui donnera une texture encore plus fine et onctueuse. J’ajuste la texture en ajoutant ou non du bouillon de cuisson selon que j’ai envie d’une crème épaisse et onctueuse comme une purée ou d’une texture plus fluide.

Je la sers dans de tous petits bols les soirs d’été, car la purée d’amande délicieuse la rend gourmande, satisfaisante et rassasiante ! Je parsème quelques amandes (toastées) dont la texture croquante contraste agréablement avec l’onctuosité du velouté…

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Tiramisu (ou presque !) abricot-melon et vin de blanc sureau

« Tiramisù » en italien ça signifie « remonte-moi le moral » : qu’il porte bien son nom ce merveilleux dessert ! Doux, onctueux, fondant, c’est de l’amour sous forme de crème ! Le mascarpone, fromage fantastiquement onctueux, en est l’ingrédient clé. Dans la version expresse que je fais le plus souvent, je le conserve bien sûr mais au lieu d’en faire une mousse grâce aux blancs en neige, je le fluidifie avec de la crème de soja vanillée pour lui donner une texture souple qui figera légèrement au réfrigérateur. Vite fait, ce tiramisu ou presque contribue tout autant que la version originale à mettre du bonheur dans la journée !

Ingrédients pour 8 verrines :

  • biscuits à la cuillère ou Commingeois : 8 minimum
  • apéritif au sureau blanc (ici de l’Herbier de la Clappe)
  • compotée melon-abricot*
  • écorces de melon confites**
  • crème dessert de soja à la vanille (marque Sojade par exemple, en brique au rayon sec des magasins bio)
  • un pot de mascarpone (250g)
  • lamelles de melon séchées***
  • fleurs de sureau fraîches

*Pour préparer une compotée abricot-melon, je fais cuire les fruits coupés en quartiers (abricots) et petits morceaux (melon) avec un peu de sucre blond. Je verse la compotée encore très chaude dans des bocaux propres que je retourne après avoir vissé le couvercle pour procéder à une « auto-stérilisation ». Les bocaux dans lequel se fait un vide d’air se conservent ainsi longtemps.

**Pour les écorces de melon confites : par ici la recette !

***Pour faire des lamelles de melon séchées : je coupe de très fines et régulières tranches de melon à l’aide d’une mandoline. Version four traditionnel : je les dispose sur une plaque garnie de papier sulfurisé et les glisse au four à basse température (50 à 80°) pendant 2h minimum (plus le four est chaud, plus c’est rapide – au-delà de 80° la cuisson est forte et la saveur se corse). / Version déshydrateur : je les dispose sur les plateaux et les fait sécher 2h à 68°, puis deux heures minimum à 45°. Je les retire lorsqu’elles sont parfaitement sèches donc croquantes, et je les conserve dans une boîte hermétique à l’abri de l’humidité.

 

Je trempouille les biscuits Commingeois dans l’apéritif au sureau pour les imbiber légèrement (je ne les imprègne pas trop pour éviter qu’ils se délitent et rendent du jus) et les dispose immédiatement au fond des verrines (j’adapte la quantité de biscuits au diamètre de la verrine (un seul biscuit coupé en deux ou 3 à 4 demi-biscuits).

Je commence ensuite par délayer à la spatule le mascarpone avec un peu de crème de soja vanillée. J’en rajoute ensuite suffisamment en mélangeant au fouet pour obtenir une texture homogène onctueuse et pas trop fluide.

Je complète la verrine en déposant une bonne cuillerée de compotée melon-abricot au-dessus des biscuits imbibés puis en parsemant quelques écorces de melon confites (elles apporteront de la “mâche”, je n’aurai pas un dessert “tout mou” qui s’avale tout rond !). Je complète avec la crème soja-mascarpone et je dépose une dernière cuillerée de compotée melon-abricot au centre pour la couleur avant de réserver au frais.

Au moment du service pour ne point qu’elle ramollisse !, je plante une lamelle de melon séchée dans la crème, comme un drapeau ! et je dépose une touffette de fleurs de sureau fraîches s’il se trouve un grand gaillard ingénieux pour aller prélever celles qui ont subsisté au sommet des buissons !

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Poivrons marinés à l’huile d’olive

Les lamelles de poivrons confits à l’huile d’olive sont une de mes réjouissances de l’été : charnus, parfumés, gourmands, ils colorent la plupart de mes assiettes de crudités, céréales, ou viennent savoureusement garnir les pizzas maison…

Le poivron nécessite absolument une cuisson avant d’être plongé dans l’huile qui assurera sa conservation (sous peine de fermenter et de produire à l’ouverture du bocal une éruption d’huile moussante… j’ai testé pour vous !). Les recettes préconisent le plus souvent de faire brûler la peau sous le gril du four, permettant de faciliter l’épluchage tout en cuisant la chair. La méthode me semblait agressive pour le légume, dont la peau est très bien digérée chez mes convives. J’ai donc opté pour une cuisson dans du vinaigre qui stabilise le poivron et l’ail écrasé tout en leur conférant une délicieuse saveur acidulée…

 

Ingrédients :

  • Poivrons rouges et jaunes bio (*j’apprécie moins les poivrons verts à la saveur moins douce et plus amère)
  • Ail
  • Vinaigre blanc
  • Huile d’olive
  • Herbes de Provence

 

Je lave soigneusement les beaux poivrons tout frais. J’ôte le pédoncule, retire les graines et les membranes blanches à l’intérieur. Je les coupe en lamelles épaisses (trop fines, elles se déliteraient à la cuisson et offriraient un résultat moins charnu, moins gourmand) et les place dans une grande marmite avant de les couvrir de vinaigre blanc. J’épluche l’ail, écrase les gousses avec le plat de la lame d’un couteau et les ajoute aux poivrons. Je fais cuire à feu doux jusqu’à tendreté.

J’égoutte soigneusement et répartis encore chaud dans des bocaux. Je parsème d’herbes de Provence et je couvre d’huile d’olive en prenant soin que les poivrons soient bien immergés afin d’être bien conservés. Je ferme hermétiquement les bocaux et les fais attendre sagement leur tour dans mes étagères à délices…

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Petits cookies au tofu, raisins fruités et pépites de chocolat

J’aime beaucoup cette manière insolite de détourner le tofu en pâtisserie : broyé en crème, il devient la base de cookies moelleux, peu sucrés, au petit goût crayeux qui met en relief le caramel ambré du rapadura et l’acidité fruitée des raisins secs…

 

Pour 6 dizaines de petits cookies :

d’après la recette de Cookies au tofu de Louise HAGLER (Tofu rapide et facile, aux éditions La Plage)

  • 125g de tofu blanc ferme
  • 150g de rapadura
  • 80g de margarine bio non hydrogénée (ou autre graisse concrète plus sapide : beurre, huile de coco…)
  • 2 cuillères à café d’extrait de vanille
  • 300g de farine de blé T80 (ou mélange 2/3 blé T80 + 1/3 petit épeautre pour une saveur plus “caramel”)
  • pépites de chocolat noir et raisins secs (ou cramberries au si beau rouge rubis)

 

Je réduis en une crème homogène le tofu blanc au mixer, avec la margarine, le rapadura et l’extrait de vanille. J’incorpore à la spatule la farine, puis les pépites chocolatées et raisins secs.

Je préchauffe le four à 180°C tandis que je façonne mes cookies en petites boules aplaties (jouissance : la pâte ne colle pas aux doigts !). La cuisson durera 15 à 20min, le temps que les petites douceurs se trouvent dorées d’un bronzage estival…

Je laisse (j’essaye de laisser) refroidir sur une grille, et je savoure ceux qui ont réchappé à la première dégustation avide au sortir du four avec une onctueuse compote de fruits d’été…

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Mini verrines de houmous rose

Quoi faire des chutes de betterave et concombre lorsque l’on confectionne d’adorables mini clubs-sandwichs ? Pourquoi pas de jolies petites verrines où la betterave viendrait colorer un houmous rose, et le concombre contraster de son vert frais et pimpant ?

 

Ingrédients :

  • 100g de pois chiches secs − à faire tremper une nuit dans un grand saladier d’eau !
  • une gousse d’ail
  • des épices : cumin, coriandre, carvi – en graines entières de préférence, à broyer fraîchement pour laisser exhaler leurs essences
  • de l’huile d’olive
  • des chutes de betterave rouge cuite + leur jus
  • du jus de citron
  • sel ou sauce soja
  • facultatif : purée de sésame (tahin) ou d’amande, de cajou…
  • chutes de concombre

Je fais cuire à l’eau les pois chiches réhydratés (compter une petite heure).

Une fois refroidis, je les mixe avec tous les autres ingrédients sauf le concombre, en dosant les ingrédients liquides (jus de citron, éventuellement tamari) pour donner du goût sans liquéfier ma préparation – *si je la trouve déjà trop souple, j’assaisonne avec des ingrédients qui n’apportent pas davantage d’humidité : pâte de miso ou sel au lieu du tamari…

Je hache au couteau les chutes de concombre. Je remplis un peu plus que la moitié mes petites verrines avec le houmous rose, je parsème de concombre légèrement citronné et je décore de petites fleurs de carotte. Délicieux servi avec des petits gressins au sésame !