- Introduction
- Un comportement alimentaire dérégulé
- Des facteurs psycho-émotionnels sans modification du comportement alimentaire
- Les “polluants” extérieurs
- Des perturbations physiologiques
- Une alimentation carencée
- Conclusion
Le manque fait grossir.
Nous avons accès à une abondance d’aliments raffinés : le raffinage permet de supprimer ou neutraliser les nutriments réactifs afin d’améliorer la conservation des aliments. Or il s’agit souvent de nutriments précieux pour notre organisme (vitamines, minéraux, oligo-éléments, fibres…). Nous consommons alors des aliments sources de nutriments énergétiques donc de calories (protéines, lipides, glucides) mais pauvres en nutriments fonctionnels : on dit que leur densité nutritionnelle est pauvre et qu’ils sont sources de calories vides.
Le sucre blanc raffiné a été privé de vitamines et minéraux. Le sucre roux (= sucre blanc coloré au caramel) est tout aussi pauvre en nutriments essentiels.
Le sucre complet est le suc de canne séché par cuisson puis râpé. Ce traitement préserve une grande quantité de micronutriments d’origine et sa densité nutritionnelle est bien meilleure que celle des sucres raffinés.
Or, notre corps a indispensablement besoin de ces éléments, et nous devrons consommer plus d’aliments appauvris pour atteindre nos quotas !
Le choix d’aliments de meilleure densité nutritionnelle (exemple : pain complet au levain contre pain blanc à la levure, sucre de canne complet contre sucre raffiné, légumes de jardin contre légumes issus de culture intensive…) permet d’apporter à notre organisme tout ce dont il a besoin sous un volume plus restreint.
La variété alimentaire (manger de tout) est elle aussi nécessaire pour éviter les carences. Votre cerveau en général sait assez bien vous déclencher une ENVIE pour les aliments qui vous fourniront ce dont vous êtes en manque : tendez l’oreille !