La dissonance cognitive traduit la simultanéité entre deux pensées (cognitions) ou une pensée et une action qui se contredisent (exemple : « je veux maigrir » / « manger du chocolat fait grossir » / « je mange quand même du chocolat »). La dissonance cognitive est source de tensions psychologiques et peut nous laisser dans le désarroi.

Afin de réduire ces tensions, la personne en dissonance cognitive peut chercher à rapprocher ses actions de ses croyances, et l’on peut obtenir ce schéma :

Mais le « code de bonne conduite alimentaire » n’est pas facile à tenir et nous expose à de nouveaux conflits avec nous-même et une auto-dévaluation (« je suis nul(le) »…).

 

A l’origine, qu’est-ce qui nous « met dans le jus » ?! La croyance qu’il existe UNE bonne manière de manger. Cette croyance porte différents noms en fonction des informations dont nous sommes abreuvés : « manger équilibré », « alimentation saine », « régime minceur », « diète méditerranéenne »… Sous chaque concept une liste de règles que nous recombinons pour tenter de composer un code avec lequel nous sentir le plus en harmonie possible. Mais vient un moment où une règle est enfreinte et où tout peut s’écrouler.

Et s’il n’existait pas UNE bonne manière de manger, un seul programme nutritionnel qui nous garantisse minceur, santé et longévité, mais plutôt une façon de manger souple, adaptée aux différentes circonstances que nous rencontrons, et qui nous permette d’être à la fois bien dans notre peau et notre assiette ?

Cette façon de manger est guidée par nos BESOINS. Ces besoins sont personnels, ils dépendent de notre état physiologique, de nos activités, de nos goûts et culture gastronomique et même du temps qu’il fait dehors (« ma cousine en vacances en Martinique n’a pas les mêmes besoins que moi qui lutte contre la bise hivernale alpestre !! »). Ce sont nos sensations alimentaires – FAIM, ENVIES, PLAISIR – qui nous orientent et facilitent nos choix. Elles sont en nous, nous sommes dotés d’un système de régulation naturel. Faisons-nous confiance : suivons les guides !

 

*Importante précision : il n’y a pas « d’aliment grossissant » en soi, vive le chocolat !!