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Petits choux à la crème citronnée pour tea party

Depuis la fin de la semaine, la maison s’était transformée en usine à choux ! Des p’tits choux, encore des p’tits choux, natures, glacés, craquelinés…

J’ai hésité entre plusieurs saveurs pour la crème qui les garnit : mousse chocolat, crème pâtissière au sirop de fraise… mais je fais en ce moment une fixation sur le citron, et comme c’est présentement ce qui me rend la plus heureuse, je les ai tous garnis d’un “lemon curd” juste acidulé comme il faut.

Je vous propose la recette version “craquelin”, parce que je trouve tellement ravissante la petite dentelle qui se forme à la surface des petits choux, et la rondeur adorable qu’elle leur permet de prendre… A croquer !!

 

Ingrédients pour environ deux plaques de choux

Pour les choux

  • 3 œufs (180g environ)
  • 180g d’eau
  • 120g de farine de blé blanche (T65)
  • 60g de beurre
  • sel

Pour le craquelin

  • 50g de beurre mou
  • 70g de sucre de canne blond
  • 70g de farine de blé blanche (T65)

Pour la crème citronnée

  • le jus de 3 citrons
  • 100g de sucre de canne blond
  • 1 c. à soupe rase d’arrow-root (ou maïzena)
  • 3 œufs
  • quelques gouttes d’essence de citron (facultatif)

C’est une recette un peu longue dans les explications, avec plusieurs étapes. On peut aussi se dire qu’on fait uniquement le lemon curd et qu’on le savourera dans une verrine avec des biscuits émiettés, c’est permis !

 

La veille, je prépare ma pâte à choux : cela leur permet de “rassir” un peu et d’être plus faciles à manipuler et garnir le lendemain, surtout si on les caramélise comme dans les pièces montées.

Je commence par le craquelin : je bats un peu le beurre ramolli en pommade à l’aide d’une spatule souple. J’ajoute le sucre et les mêle soigneusement. J’ajoute ensuite ma farine et je travaille avec les doigts pour former une petite boule de pâte. Je l’étale finement entre deux feuilles de papier sulfurisé (elle est très souple, c’est facile), et je la place au congélateur afin qu’elle durcisse.

Je m’occupe ensuite de la pâte à choux : je porte à ébullition l’eau et le beurre ; hors du feu j’ajoute d’un coup ma farine tamisée et je mélange bien. Je remets ensuite sur le feu sans cesser de mélanger à la spatule, en “fendant” et rassemblant ma pâte, pour la “déshydrater” jusqu’à ce qu’elle se décolle facilement des parois de la casserole. C’est ce qu’on appelle la 1ère cuisson de la pâte à choux, c’est une étape importante pour qu’ils gonflent bien au four par la suite, prenez tout votre temps !

Je verse ensuite ma boule de pâte dans un saladier et j’ajoute un à un mes œufs battus en omelette en les incorporant soigneusement à chaque fois. Ma pâte est prête : j’en garnis une poche munie d’une douille lisse et je dresse des petites boules pas trop serrées pour leur permettre de gonfler sur une plaque de four couverte de papier sulfurisé (pour éviter que le papier sulfurisé bouge, je le “colle” à ma plaque avec un peu de pâte à choux) ; on peut aussi faire des petits tas de pâte à l’aide de deux petites cuillères.

Je sors ma pâte à craquelin du congélateur. Avec un emporte-pièce rond j’y découpe de petits disques à peu près de la taille de mes choux, et j’en dépose un sur chaque petit tas de pâte.

Je place ensuite mes plaques dans mon four préchauffé à 180°C pour une vingtaine de minutes : les petits choux se mettent à gonfler, le réseau protéique formé par les ingrédients de la pâte piégeant la vapeur qui se forme à l’intérieur, c’est trop mignon à voir ! Je termine quelques minutes la cuisson à 150°C afin de bien dessécher l’intérieur sans faire trop brunir l’extérieur. Je les sors et les mets à refroidir sur une grille en attendant le lendemain.

 

Le lendemain, je prépare ma crème onctueuse au citron : dans une casserole, je porte presque à ébullition mon jus de citron et mon sucre afin de le faire fondre. Dans un petit saladier résistant à la chaleur, je mets mon arrow-root et j’y incorpore tout doucement au fouet mes œufs battus en omelette afin d’éviter les grumeaux. Je verse mon jus de citron chaud dans le saladier, je mélange au fouet puis je remets sur le feu tout en fouettant pour laisser épaissir. Quand j’ai obtenu ma crème, je la verse dans un grand plat et je la laisse refroidir avant de la mettre au frigo.

Je prépare mes petits choux à être garnis : à l’aide d’une petite douille cannelée, je perce un petit trou au fond des choux. Je garnis ensuite une poche à douille munie d’une douille lisse de petit diamètre avec ma crème au citron et je remplis mes petits choux. On peut aussi fendre les choux en deux avec un petit couteau à dents et les garnir à la cuillère.

Ils sont prêts à être mangés, accompagnés par exemple d’un rooïbos citronné.

 

Je les fais quand j’ai envie de faire plaisir à mes amies, et le plus merveilleux c’est que savourés en délicieuse compagnie, ils sont encore meilleurs 😉

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Photo : le plat est une poterie artisanale d’Aurélia FOURNET, “Tant que la terre tourne”, made in Les Bauges !

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Petit tapioca au lait de coco et coulis de framboise

C’est cette recette inspirée du livre Sans gluten naturellement de Valérie Cupillard qui m’avait permis de découvrir le tapioca. C’est un petit dessert (ou petit encas…) qui a le mérite formidable de se préparer en 5 minutes, et d’être à la fois nourrissant, réconfortant, et très digeste.

J’aime chatouiller la douceur crémeuse du tapioca et du lait de coco avec l’acidité et le pep’s de la framboise. C’est à la fois doux et frais, c’est parfait en ce début de printemps… (mais si, mais si il arrive le printemps !).

 

Ingrédients pour 6 verrines :

  • 150 mL de tapioca (j’ai mesuré au verre doseur)
  • 450 mL de lait de riz-coco
  • 1 briquette de crème coco cuisine (20 cL)
  • un soupçon de sucre complet (panela)
  • des framboises surgelées (facultatif)
  • coulis de framboise

 

Je verse dans une casserole le tapioca et le lait de riz-coco et je fais cuire à feu doux tout en remuant avec bienveillance (c’est beau !). Quand mon tapioca est bien hydraté (il devient transparent), j’ajoute mon sucre complet et la crème coco-cuisine et je remets quelques instants sur le feu pour que tout s’absorbe.

Au fond de mes verrines, je parsème des framboises surgelées et je les recouvre de crème de tapioca. J’attends que ça refroidisse, je filme mes petites verrines et je les place au réfrigérateur.

Au moment de servir, je les nappe de coulis de framboise et j’ajoute un peu de sirop de fraise artisanal pour adoucir si c’est trop acide. Voilà !

 

 

On peut bien sûr remplacer le lait de riz-coco par ce qu’on a présentement dans le placard : lait de riz tout court, lait d’avoine, de soja, lait de vache ou de chèvre…

Les framboises sont surgelées en ce moment, mais en pleine saison on préfèrera assurément des framboises fraîches, et peut-être même mettrons-nous le coulis en fond de verrine et les framboises sur le dessus afin de ne pas les abîmer…

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Pot-au-feu aux épices et zestes d’orange

Le pot-au-feu, c’est le régal réconfortant d’excellence par temps froid. C’est aussi un plat traditionnel, qui pour certains d’entre nous renvoie à l’enfance, aux cocottes fumantes, au bouillon de vermicelles si parfumé…

J’aime utiliser des légumes anciens très goûtus dans le pot-au-feu (panais aux arômes légèrement anisés, patate douce fondante que je trouve digeste…) et des épices “punchy” qui parfument, relèvent et enrichissent la saveur du plat : gingembre frais tonique, clous de girofle réchauffants, cardamome verte et légèrement acidulée… sans oublier les incontournables aux et oignons ! Le truc en plus, ce sont les zestes d’orange, qui parfument de leur essence ronde et chaude viande, légumes et bouillon… Un régal !

On passe en cuisine ?

 

 Ingrédients :

  • viande de bœuf pour pot-au-feu (morceaux riches en gélatine qui nécessitent une cuisson longue pour s’attendrir, comme le paleron, le plat de côtes ou le jumeau à pot-au-feu…)
  • huile d’olive
  • oignon
  • ail
  • clous de girofle
  • gingembre frais
  • cardamome en gousses
  • sel
  • patate douce
  • panais
  • poireaux
  • carotte
  • écorce d’orange fraîche

Adaptez les quantités de légumes et d’épices en fonction de la quantité de viande que vous cuisinez, mais surtout en fonction de vos goûts ! Pour doser les épices, prenez le temps de les respirer profondément pour vous en imprégner, et fonctionnez au feeling. Pour vous aider si vous hésitez : il est plus facile d’en rajouter s’il en manque que d’en ôter une fois qu’elles ont trop infusé 😉

 

Je coupe l’oignon en petits dés et le fais revenir doucement à la cocotte dans un fond d’huile d’olive. Je détaille la viande de bœuf en gros cubes et l’ajoute à mes oignons. Je broie au pilon et au mortier mes épices – clous de girofle, cardamome – et légumes condiments – gingembre frais, ail – pour en exprimer toute la saveur, et les ajoute dans ma cocotte pour que leur parfum s’exprime dans l’huile chaude, tout doucement. Je prélève un morceau d’écorce d’orange (l’orange, je la mange pendant que je prépare le reste !), et j’ôte bien toute la moëlle blanche au couteau pour éviter qu’elle communique une saveur amère à mon bouillon ; je détaille ensuite l’écorce en fins segments que j’ajoute à ma cocotte avant de recouvrir généreusement d’eau + sel, et de laisser sur le feu avec couvercle pour deux bonnes heures.

Entretemps, je bouquine, je bricole, après avoir préparé mes petits légumes : je nettoie soigneusement mes poireaux de toute trace de terre et je brosse mes légumes racines – patate douce, panais, carotte – avant de les éplucher (je garde la peau de la carotte bio quand elle n’est pas abîmée). Je les coupe ensuite en morceaux généreux qui résisteront à une cuisson relativement longue : gros tronçons de carotte en biseau, épaisses rondelles de patate douce et de panais, grandes lames de poireaux. Après un peu plus de 2h de cuisson de ma viande, j’ajoute tous mes légumes en plaçant au fond de ma marmite les plus résistants (carotte, panais) puis les plus tendres (patate douce et poireaux) et je recouvre d’eau car le bouillon a beaucoup réduit. Et hop ! encore 1h avant de savourer…

Je sers la viande avec un bel assortiment de légumes dans des assiettes creuses qui me permettent d’arroser généreusement de bouillon. Je parsème de zestes d’orange finement ciselés et ajoute une pointounette de moutarde pour ceux qui aiment. Une grosse tranche de pain moelleux, et c’est le bonheur !

 

Et vous, quelles sont vos astuces pour le pot-au-feu ? Partagez-les sur Facebook

 

Photo : le bol rustique est une poterie savoyarde traditionnelle, de la Poterie du Lac de Saint-Jorioz.