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La meilleure bonne résolution pour la rentrée

Qu’est-ce qui vous a permis de vous ressourcer cet été ? Avez-vous goûté à davantage de nature ?, d’amis ?, d’activités nourrissantes ?… Ce sont les mêmes ingrédients à cultiver pour la rentrée…

A l’approche de septembre, Pichounette, ma petite fille intérieure, commence à se mettre la pression : « Il va falloir s’organiser ! être concentrée ! assurer !! »… Elle se met beaucoup de pression pour être “au top”. Mais elle sent également que les jours s’amenuisent, que l’air est plus frais, la lumière plus douce et qu’elle invite à ralentir… Cela génère des tiraillements en moi.

Alors cette année, en bon Parent pour moi-même, je décide d’écouter mes besoins profonds : douceur, créativité, intimité, faire simple, faire petit… Pichounette est sceptique : « C’est quoi ce plan ?! ça fait des années qu’on se met la pression, qu’est-ce qui va se passer si on se relâche ?! ». Je lui réponds : « Confiance. J’ai confiance en toi, j’ai confiance en nous : je sais que tes besoins de repos sont authentiques et je sais aussi tes élans, tes enthousiasmes qui ne manquent pas de surgir quand ton énergie s’y prête… Alors, même si tu as peur de cette expérience inconnue, je t’emmène, au chaud dans mes bras, et nous allons y goûter ensemble… ».

Et vous, comment vous sentez-vous à l’approche de cette rentrée ? Quels sont vos besoins profonds ? A quoi aspirez-vous ?

Pour en savoir plus sur la thérapie de l’Enfant intérieur et son support précieux pour apaiser notre comportement alimentaire, c’est ici.

 

En partage : les très belles images du photographe Thaïlandais Sasin Tipchai

Source images : PIXABAY.

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Prendre soin de soi au coeur de l’été

Comment allez-vous ? Quelle énergie avez-vous en ce moment ? Comment votre corps s’adapte-t-il à l’été, au soleil, aux températures caniculaires que nous traversons ?

Ces extrêmes peuvent permettre d’expérimenter comme nous sommes sensibles à notre environnement, comme notre physiologie (sommeil, mouvement…) et notre humeur sont conditionnés par les facteurs saisonniers. Observez leur impact sur vos EN-VIES, dont vos envies alimentaires.

Observez finement : avez-vous envie de cru comme nous avons coutume de l’imaginer ? ou avez-vous aussi dans une certaine mesure envie de cuit ? Avez-vous envie de froid (les crèmes glacées vous font-elles une grande envie ?) et le froid est-il profondément source de bien-être quand vous le consommez ? Dégustez, observez…

Avez-vous ENVIE de viande ? un peu ? beaucoup ? Avez-vous envie de barbecue ? Quel PLAISIR vous procure-t-il ? est-ce un plaisir convivial ? est-ce un plaisir gourmand avec ces saveurs uniques de grillé ? et votre corps, quel bien-être cela lui procure-t-il ?

Avez-vous ENVIE de bière ? Quel PLAISIR vous procure la première gorgée ? et la deuxième ? La deuxième bière de la soirée vous procure-t-elle le même plaisir que la première ? un plaisir différent ?

Observez : l’été est une saison particulièrement propice à alimenter nos besoins SYMBOLIQUES, les besoins de la TÊTE tels que le besoin de liberté, de récréation, de détente…, et certaines nourritures nourrissent symboliquement ces besoins. Mais notre TÊTE est aussi pleine de croyances : “c’est l’été, il faut manger froid / cru”, et votre CORPS, que dit-il ? y a-t-il accord avec votre TÊTE ? sur tout ? en partie ?

Observez les besoins de votre CORPS : c’est le grand oublié de la régulation de notre alimentation, car si nous sommes sensibles à nos besoins symboliques, émotionnels et sensoriels, nos besoins du corps sont souvent mal reconnus et satisfaits, et à l’origine de nos principaux maux alimentaires.

Observez et offrez-vous l’expérience de tenter de répondre exactement à ce que demande votre CORPS, même si votre TÊTE est sceptique !, même si elle tente de vous dissuader en arguant que “cela ne se fait pas !”. Expérimentez, observez, prenez soin de lui…

Socrate : « Que chacun s’observe lui-même et note quelle nourriture, quelle boisson, quel exercice lui conviennent et comment il faut en user pour conserver la santé la plus parfaite. Si vous vous observez ainsi, vous trouverez difficilement un médecin qui discerne mieux que vous ce qui est favorable à votre santé ».

 

Source image : book-2550168_1920 par Kristine Lejniece, Pixabay.

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Bons sens

J’ai longtemps été fâchée avec l’expression « c’est du bon sens ! » que l’on pouvait m’asséner en cuisine ou en diététique, et que j’entendais comme “tu es bête de ne pas savoir ça !”… J’estimais l’expression abusive pour qui n’est pas passé par un apprentissage permettant d’accéder à un discernement éclairé…

Aujourd’hui je l’entends différemment, pour moi le bon-sens est comme un “bon-sentir” : « je le sens bien / je le sens mal », ce 6e sens qui nous permet de pressentir la tournure que va prendre la situation selon comment nous nous apprêtons à agir : je m’apprête à ajouter de la crème sur mes légumes, à finir mon assiette ou à prendre un dernier chocolat… et presque insensiblement je sens vers l’arrière-gorge ce “non, ça ne me convient pas” qui m’invite à m’arrêter. Mais cela peut aussi être l’élan inverse : est-ce que je refuse ou est-ce que je prends cette part de gâteau maison que l’on me tend ? Elan de joie dans mon corps, odorat qui s’éveille, papilles gustatives en émoi et salivation déjà activée… c’est parti !

Le bon-sens est un signal physique, sensoriel, ce sont « les bons sens » qui nous guident : “je le sens bien, ça sonne bien, je le vois d’un bon œil, ça me touche, j’ai EN-VIE”. Et ce dans toutes les situations de notre vie, a fortiori dans notre alimentation… Nourrissons nos sens, exerçons-les et suivons ces guides précieux pour nos équilibres !

 

Je passe à l’action !

Reconnecter mon odorat :

Avant de commencer à manger et boire quoi que ce soit, je prends le temps de humer calmement la boisson ou l’aliment, comme si je le découvrais pour la première fois, et j’observe dans tout mon corps ce que son odeur me procure. Une fois, deux fois, puis je mange à mon habitude…

 

Des ateliers pour me connecter :

 Dimanche 10 février 2019 de 9h00 à 12h00, à la Fabrique des Embellies (Annecy, 74)

Atelier “Nourriture chérie”

Aliments-doudous, aliments tabous… La nourriture active une série d’émotions qui s’étendent du réconfort qui apaise à la culpabilité qui nous perturbe parfois douloureusement.
Judith BASSET, kiné-énergéticienne, et Anne CLAUDE, diététicienne comportementaliste, vous proposent de rasséréner votre lien à la nourriture en mettant leurs compétences en synergie dans un atelier ludique et bienveillant.
Informations et inscription ici.

Samedi 30 mars 2019 de 10h00 à 12h00, à Annecy.

Atelier “Sacrés Sens !”

Dans la lignées des ateliers “Sacré Sucre !” et “Sacré Poids !”, Anne CLAUDE, diététicienne comportementaliste, et Adeline SABOUREAU, praticienne en médecine traditionnelle chinoise et symboliste, vous convient à un nouvel atelier pour vous reconnecter à vos “Sacrés Sens !” et apprendre à suivre votre boussole intérieure.

Au menu : les sens et leurs organes correspondants en MTC, leur rôle primordial dans la régulation du poids, cuisiner pour réjouir tous les sens (notions de diététique chinoise), dégustation attentive : déjouer les leurres alimentaires… + Suivi d’un atelier cuisine optionnel avec dégustation d’un repas convivial.

Plus de détails très prochainement. Pour être tenu directement informé, inscrivez-vous à la newsletter des Mangeurs libres ici.

A découvrir…

Le second livre de mon très estimé collègue Philippe ANDREANI, ostéopathe dont l’approche neuro-psycho-sensorielle irrésistiblement ludique et passionnante nous reconnecte à tous ces bons sens : Secrets d’anatomie, alphabet du faux mouvement et métanoïa.

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“Carotte ou bâton ?” La motivation en question

« J’ai besoin que vous soyez ferme sinon je lâche l’affaire… »

« J’ai besoin d’être cadrée, et que vous m’enguirlandiez quand je dérape ! »…

Ces personnes réclament le « bâton », la douleur, le désagréable qui force « l’âne » à avancer (pauvre bête !!). Ce qu’elles cherchent vraiment, c’est à se sentir motivées, mais il y a une confusion…

On nous apprend que c’est la volonté qui nous permet d’atteindre les buts que nous nous fixons, et on nous rabâche que “quand on veut on peut !”. Mais la volonté, ça n’a rien à voir avec la motivation, revoyons nos définitions :

  • la VOLONTÉ, c’est la faculté de faire des choix conscients, en fonction de motifs rationnels, et de prendre la décision de faire ou ne pas faire telle chose. On la distingue du DÉSIR au caractère passif ; une personne volontaire agit par choix et non en fonction d’automatismes, réflexes ou impulsions. On parle « d’effort » de volonté et on y associe l’idée de “fermeté” et de “constance dans la décision et l’exécution”, ainsi qu’une valeur morale: la volonté, c’est “bien”, le « manque de volonté », c’est de la “faiblesse”…
  • la MOTIVATION, c’est l’ensemble des facteurs dynamiques qui orientent les actions de la personne vers un but donné, qui déterminent sa conduite et provoquent chez elle un comportement donné, en modifiant au besoin son comportement présent. La motivation suscite le désir (désir d’apprendre, désir de faire ou de ne pas faire…). La motivation renforce l’action. C’est une énergie qui nous anime.

Soyons d’accord : vouloir, c’est décider intellectuellement, ce n’est pas être dans l’action. La motivation, c’est un déploiement d’énergie, c’est l’enthousiasme qui permet l’assiduité, la persévérance. On a beau vouloir, sans motivation on a bien des difficultés à atteindre son but.

Vient naturellement la question: comment fait-on pour se motiver ? La motivation ça ne se décide pas : nous sommes motivés par les actes qui viennent satisfaire nos besoins fondamentaux. Nous avons besoins de prendre conscience de nos besoins pour trouver cette étincelle de motivation et la laisser alimenter nos actions. Exemples :

Je suis motivé pour…->  parce que cela nourrit mes besoins de :
  • étudier alors qu’il fait beau dehors
->  évoluer, apprendre…
  • sortir retrouver des amis malgré la pluie
->  contact, compagnie…
  • rester à la maison un après-midi pluvieux
->  être à l’abri, repos, détente, retour sur moi…
  • ne boire qu’une tisane au dîner
->  laisser mon corps au repos après un repas copieux à midi…

 

Soyez attentifs à vos besoins, prêtez-leur l’oreille avec bienveillance, et observez aussi comme ils évoluent : les besoins prioritaires dépendent des circonstances ! Nous en reparlerons…

 

 

Sources lexicales : Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales : http:/www.cnrtl.fr

Photo de Evgeny Atamanenko, Happy cheerful girl with balloons running across meadow at sunset on nature in summer. Source : SHUTTERSTOCK

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Retrouver une sérénité alimentaire

La “sérénité alimentaire”, encore un concept marketing pour faire glisser la pilule d’un régime déguisé ? Pas au sens où elle est employée en diététique comportementale, dans une dimension à la fois simple et profonde, et où la sérénité est la clé de l’auto-régulation et du retour à l’équilibre.

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Une belle année 2018, des résolutions en douceur

Bienvenue en 2018 ! Je vous souhaite une nouvelle année sereine et riche de douceurs grandes et petites !

“Pas trop de douceurs quand même !” s’inquièteront les penchants sucrés… Et si la solution était là ? Si ces besoins de sucré que nous éprouvons étaient en lien avec une carence de douceur dans notre quotidien ?

Entre un réveil stridant, la course contre la montre pour arriver à l’heure, la pression que l’on se met pour tout boucler dans les temps, la pause déjeuner que l’on remet à plus tard parce que trop affairé… que reste-t-il ? Ces douceurs sucrées qui viennent édulcorer tant bien que mal notre journée parce que nous les mangeons en plus dans la culpabilité… Voyez-vous l’erreur ?

Je vous propose cette résolution pour 2018 : mettre de la douceur dans votre quotidien, en conscience et avec bienveillance pour vous-même. De toutes petites attentions que vous vous porterez, une fois, deux fois dans votre journée, mais dont vous prendrez acte pour les savourer pleinement.

De ces 5 minutes de délectation passées au lit à vous étirer pour vous lever détendu, à cette petite pause “tisane” que vous vous accorderez en milieu d’après-midi pour vous vider la tête quelques instants et détendre tous vos muscles en quelques étirements… quelles sont les plus petites douceurs que vous pourriez vous accorder au quotidien ?

Observez que certaines envies sucrées seront parfaitement appropriées, observez si elles sont toujours aussi nombreuses lorsque vous vous accordez d’autres sortes de “douceurs”…

Et si vous osiez ici-maintenant, quelle douceur pourriez-vous vous accorder ?

 

Chaleureusement

Anne CLAUDE – Diététicienne épicurienne

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Bien gérer les fêtes de fin d’année

La question récurrente au cours de mes animations et rencontres ces dernières semaines a été : “comment gérer côté repas ?”. Repas au pluriel bien sûr : le réveillon chez moi, le réveillon chez belle-maman, le réveillon avec les collègues, le jour de Noël, le 31… pour enchaîner avec la galette ! Et nos estomacs de se rappeler la légère indigestion des années passées (plus ou moins légère d’ailleurs !).

A Noël et durant les fêtes, nourrir notre coeur (émotions), notre tête (symboles) et nos sens (miam les bonnes choses !!) sont des priorités légitimes, des besoins fondamentaux.

Posez-vous la question et observez  : qu’est-ce qui est vraiment important pour vous durant les repas de fêtes, et absolument inaliénable ?
Certains mets particuliers sans lesquels Noël ne serait pas “Noël” ? Et peut-être d’autres qui finalement ne sont pas si importants et dont vous pourriez aisément vous passer ?…

Prenez conscience de ce qui n’est pas négociable pour votre bien-être, et de ce qui au contraire viendrait en trop…

Accueillez le fait que manger des mets d’exception soit peut-être important pour vous et que dépasser votre rassasiement puisse être dans la justesse à ce moment-là, alors que manger par automatisme des mets qui ne vous apportent rien sur le plan du plaisir ou de ce qu’ils représentent sont peut-être les éléments à négocier justement…

Puis, les jours suivants, observez la ronde de vos envies : l’évolution de votre plaisir à manger les restes des repas festifs, le type d’aliments vers lesquels vos envies vous orientent naturellement… Tout ceci ne se régule-t-il pas tout seul ?

Je vous souhaite des fêtes de fin d’année savoureuses, parfaitement à votre goût !

Rendez-vous mardi 26 décembre de 9h00 à 11h00 sur France Bleu Pays de Savoie pour échanger avec vous autour de ces repas de fêtes, et partager nos expériences et délices culinaires pour des fêtes gourmandes, sereines et riches de sens !

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Quand je serai mince…

« Quand je serai mince, je m’achèterai des vêtements à ma taille et dans lesquels je me sens bien, je ferai telle activité qui me fait envie depuis si longtemps… Mais avant, ça ne vaut pas le coup, et puis ce serait accepter d’être comme je suis et ça c’est hors de question… »

Prenons juste un instant pour vérifier ce fonctionnement : « Quand je porte des vêtements qui ne me ressemblent pas, dans lesquels je me sens serrée et où je ne me trouve pas belle… ça renforce mon sentiment de désamour de moi. Du coup, je mange parce que je suis malheureuse ! ». Alors que ma logique voudrait que le fait de me trouver si “laide” soit ma motivation à m’arrêter de manger… L’ennui, c’est que ça ne marche pas comme ça : plus nous nous dévaluons, plus nous déprimons et moins nous nous motivons.

Imaginons un scénario alternatif : « ok, je n’aime pas le poids que je fais actuellement, mais j’accepte que, ici-maintenant, ce soit le mieux que je puisse faire. Donc en attendant l’instant suivant où mon mieux sera différent, je vais m’autoriser à prendre soin de moi, et à me faire du bien, tout de suite ! ». Or, si je me fais du bien en m’achetant une jolie robe sensuelle ou un pantalon qui ne me “cisaille pas le ventre”, je vais me sentir mieux dans mon corps, plus à l’aise, et je vais me trouver plus jolie, déjà là-maintenant ; et comme je vais me sentir plus jolie, je vais être plus confiante, en moi et en mes capacité, et je vais être motivée pour les mettre en œuvre mes objectifs pour redevenir un Mangeur libre bien dans sa peau et dans sa tête !! 😉

Au final, c’est très pragmatique : chouchoutez-vous maintenant, vous maigrirez plus vite ! Parce que vous “acceptez” d’être telle que vous êtes ici-maintenant, le processus peut se mettre en route au lieu de rester bloqué.

 

Quelques suggestions :

  • Une nouvelle coupe de cheveux chez un super coiffeur qui va tout à fait cerner votre personnalité ! *Mon coup de cœur : Raphaëlle MOURIC au salon Alexandre Coiffure à Chambéry, qui pratique une méthode de coupe énergétique et dont la qualité de présence à vous (et le talent esthétique !!) sont un régal ! La coupe énergétique est un véritable soin, on se sent tellement “léger” en sortant !
  • Un cours de maquillage pour apprendre à parfaitement mettre en valeur votre visage…
  • Une séance photo avec une photographe profondément bienveillante (comme Nadège BREDOUX à GRENOBLE !), qui saura vous montrer que tout est question de « lumière » : celle qui vous éclaire et celle qui émane de vous, oui déjà là-maintenant… !

 

Et vous, comment prenez-vous ou avez-vous envie de prendre soin de vous ? Partagez sur la page Facebook des Mangeurs libres si vous le souhaitez, vos expériences peuvent être sources d’inspiration !

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Un regard qui gai-rit

Artiste / thérapeute… Ce n’est pas la première fois que les mots se rapprochent pour moi, dans une société où l’on catégorise et où l’on a tôt fait de se mettre même à soi-même des barrières de genre. J’ai souvent été troublée aux Beaux Arts par un sentiment « d’inutilité » : en quoi ce que j’y faisais pouvait bien faire avancer le monde ? Devenue « thérapeute », je me sens utile, mon rôle donne du sens à ma vie, à « la vie ». Et quand j’ai rencontré Nadège BREDOUX, j’ai observé le processus qui trait-d’unit art et thérapie.

 

Parmi les images du collectif Olivier FÖLLMI (« Xénophile, 9 regards embrassent le monde »), la série de Nadège BREDOUX “Extra(ordinaires)” a particulièrement retenu mon attention. Bien au-delà de leur lumière adéquate et de leur cadrage bien pensé (notre société de l’image nous inonde de vues à la grammaire photographique parfaitement maîtrisée…), j’ai vu de vraies personnes, sans fard. Pas même celui de la lumière qui enjolive, ou si habilement maîtrisée qu’elle ne révèle pas la beauté « d’une physionomie » mais la beauté d’une « personne », d’un instant d’une personne, où se révèle un ensemble de caractéristiques faisant la complexité de sa personnalité : la plénitude et la douceur du rire espiègle de “Kai Lian”**, le charme malicieux et confortable de “Gilles”, le geste plein de vie qui embrasse tout autour “d’Angèle”… 5 mots accompagnent chaque portrait, esquissant avec une pertinence touchante la richesse d’une personnalité, belle dans son authentique simplicité.

 

J’ai écouté Nadège raconter ce qu’elle voit dans un visage qui l’émeut, comme un extrait d’histoire de vie qui se déroule en un fragment de seconde – « une image c’est cent mille mots »… Et c’est en essayant de lui raconter en quoi je me suis sentie émue à mon tour que j’ai compris qu’un regard peut être thérapeutique. Chez ces hommes, ces femmes, qui se sont laissés photographier tels qu’ils sont, dans leur quotidien, sans « maquillage », j’ai senti la bienveillance et la confiance à l’égard de leur photographe, devant qui ils n’ont pas cherché à paraître : « tel(le) que je suis je me montre, et je le fais en confiance car je sais que je suis beau / belle dans tes yeux ». Nadège le dit, elle les voit beaux, dans leur entièreté : leurs attraits et leur fragilité. Et elle prend tout, accueille tout, accepte tout ce qu’ils sont, de son regard profondément aimant et bienveillant.

C’est le message que j’ai reçu en miroir : « Je suis aimable telle que je suis, à tout instant, avec mes beautés et mes ombres, je suis aimable tout entière ». Puisque Nadège, puisque tout être humain profondément bienveillant peut offrir à tout autre être humain cet accueil chaleureux et sans restriction, je peux me regarder avec ce “m’aime” regard et m’accueillir avec amour et compassion, tout entière.

 

Ce n’est pas une exposition photographique que je suis allée observer : j’ai reçu un soin thérapeutique qui m’a mis du baume à l’âme

 

 

Les coordonnées de cette fée claire-voyante :

Nadège BREDOUX

http:/www.nadegebredoux.fr

**La magnifique photo de Kai lian est visible ici : http:/www.nadegebredoux.fr/optimisme-secrets-kai-lian-38-ans/

 

Avez-vous déjà eu une expérience émouvante avec votre image photographiée ? Si vous souhaitez la partager, retrouvons-nous sur la page Facebook des Mangeurs libres…

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Je mange par ennui…

Etes-vous sûr que c’est l’ennui qui vous pousse à manger ?!

Ne serait-ce pas plutôt que « vous avez beaucoup de choses à faire », et que vous ne savez pas par quoi commencer ? Qu’en plus votre mental s’en mêle et vous fait culpabiliser… Alors qu’en vrai, votre besoin prioritaire serait de vous reposer, mais vous vous l’interdisez : « j’ai trop de choses à faire… » !

Ca vous parle ? Moi aussi : nos « voix dans la tête » doivent être un peu “cousines” !, élevées dans une même société qui valorise le travail et condamne « la paresse », sans la distinguer du légitime besoin de repos, de détente, de ressourcement…

Il s’agit donc bien d’ennui, mais le problème n’est pas que « vous vous ennuyez », il est que « vous êtes ennuyé » par votre conflit intérieur !

Du coup, que faire ?

Nous forcer à travailler ? on a testé : ça nous rend tellement malheureux qu’on se retrouve à compulser avec la nourriture, à fumer comme un pompier, ou à assouvir les autres manies exutoires qui nous soulagent dans ces moments de dilemme…

Nous reposer ? Aaaaaaaaaaaaaaargh !! Rien qu’à l’idée le mental revient à la charge : « Paresseux(se) ! et pendant ce temps le travail n’avance pas ! Et puis si tu commences à te reposer tu n’auras plus le goût à rien faire !!… ». Dis-donc la voix dans ma tête, t’est vraiment vraiment sûre de ton coup ? Parce que si je prends du recul ne serait-ce qu’un instant, je me souviens que, quand tout va bien, j’ai du PLAISIR à faire la vaisselle, la cuisine, à avancer dans mon travail, à remettre de l’ordre dans la maison… Quand je suis reposé(e), je suis naturellement motivé(e) à faire ce que j’ai à faire, parce que ça me procure du plaisir d’avoir une maison propre et bien rangée, de manger des choses soigneusement préparées, d’avancer dans mon travail et de m’en sentir gratifié(e)… !

Ce n’est pas une question de paresse : j’aime faire ce que j’ai à faire et jouir du résultat, mais des fois, j’ai simplement BESOIN de me reposer, parfois c’est ça la priorité. Et une fois reposé(e), je suis heureux(se) de me remettre à l’œuvre, naturellement motivé(e).

Alors oui, la priorité est bien de se reposer pour répondre à ce besoin, et une fois rassasié(e) de repos et de détente, retrouver le plaisir de nous remettre dans l’action !

Ca vous dit d’expérimenter ? Alors autorisez-vous à suivre vos EN-VIES : envie de lire, d’aller vous balader, d’écouter de la musique sans vous activer à côté !… Et observez ce qui se passe après

 

Si vous avez envie de partager vos observations et expériences, pour le plaisir de l’exprimer ou pour faire profiter chacun des expériences qui vous font du bien, la page Facebook des Mangeurs libres est à votre disposition ici !