Des pistes pour retrouver un comportement alimentaire sain et serein
Cela fait des semaines pour certain.es que l’idée de mincir avant l’été conditionne notre quotidien : « il faut manger moins, manger mieux et bouger plus ! ». 😋🍎🤸♀️
Or nous avons souvent observé que pendant les vacances, les kilos s’envolent tous seuls ! 🏖
Enfin ! La promesse de libertés retrouvées, associée au doux soleil de mai, met de la joie dans nos têtes et dans nos coeurs 💙. Une belle opportunité pour nous mettre à l’écoute de notre Enfant intérieur.
Car quand on a été longtemps privé, notre part Enfant frustrée peut nous pousser avec avidité dans certains excès : excès de veilles tardives, excès d’apéritifs en société… qui ne tarderont pas à mettre notre petit corps sens dessus dessous. 🤢😵
Comment gérer ces tentations en bon Parent pour nous-même ?
D’abord en accueillant les émotions de notre Enfant : oui, les frustrations vécues sont très difficiles, douloureuses. Et il est NORMAL d’avoir cet élan de compensation.
Puis poser la question : sommes-nous prêt.e, si nous agissons en mode rebellion / compensation, à payer le prix des excès dans notre corps ?
Personne n’a envie de se sentir patraque, de reprendre du poids, de sentir chuter son estime de soi ! 🥴😭
Alors proposons à notre doux Enfant intérieur une aternative : ni manque, ni excès. 🧘♀️
Nourrissons pleinement nos besoins, jubilons des retrouvailles en société, tout en restant attentifs à notre rassasiement. Pour nous respecter.
Illustration extraite du livre Nourrir mon Enfant intérieur : “la boussole des besoins”. Apprenons à nourrir tous nos besoins avec modération et bienveillance 💙
Si vous avez (comme moi 😅) l’habitude de glisser dans des tenues estivales au premier rayon de soleil, et d’attraper un bon rhume d’entrée de printemps !, voici une belle occasion de rester connecté à vos sensations !
Ce billet d’humeur fait suite aux annonces de mercredi soir de reconfinement. Parce que j’ai été touchée comme beaucoup d’entre nous, et que j’ai le soulagement d’avoir pu observer en moi un processus d’accueil des émotions qui m’a permis de sortir la tête de l’eau dans un timing acceptable ! J’ai à cœur de vous partager les ressources que j’ai appris à mobiliser au fil des années.
Faire des gâteaux, peindre des gâteaux, manger des gâteaux ! 🎨🍰🍪
La bienveillance c’est aussi s’autoriser à faire ce qui nous fait infiniment plaisir 🙏
C’est le cri de joie de Lucie Arnaud, photographe magicienne !
J’observe souvent chez moi comme chez mes patients une confusion entre nos besoins et les moyens d’y répondre. Les solutions que nous envisageons pour y satisfaire (par exemple manger en cas de besoin de réconfort…) peuvent être limitées et mal adaptées dans la durée.
Apprenons à interroger notre Enfant intérieur pour repérer notre vrai besoin.
J’ai réussi à attraper froid au mois de juin ! Après des semaines de sécheresse, et quelques caniculaires journées pré-orageuses, la pluie bienfaitrice du jardin est de retour. Et avec elle la fraîcheur…
Or je me retrouve en décalage. Dans ma Tête est ancré un principe :
« juin = été,
été = chaleur,
chaleur = pieds nus et manches courtes ».
Et quand j’écoute ma Tête au lieu de me fier à mon Corps, j’ai droit à un coup de froid carabiné !
Si je reviens à mes sensations corporelles, je peux observer des signaux physiques évocateurs (malaisance quand je porte des vêtements insuffisamment chauds…). Et aussi des sensations alimentaires particulières : nous sommes en juin, et l’idée d’une bonne soupe chaude me fait saliver ! Idem pour des petits mijotés de viandes et légumes, les tisanes réconfortantes, et surtout les épices qui réchauffent de l’intérieur.
C’est le cas de la cannelle, que j’emploie souvent comme exemple de ce qui fait envie à la saison froide et pas à la saison chaude (!), pour illustrer la ronde de nos appétences. Eh bien en ce moment, la cannelle m’apaise. Tout comme le curry, le clou de girofle et la muscade vont me réconforter, ou le piment et le gingembre séché me booster.
Alors en cuisine, mes sauces tomates estivales se transforment en ketchups bien épicés, mes gaspachos en veloutés bien chauds et assumés !, mes sautés de viandes, légumes ou poissons en petits ragoûts cocoonants…
Pratiquer une cuisine intuitive, fidèle à nos envies, est un soin que nous pouvons nous prodiguer au quotidien.
Lorsque nous écoutons nos envies, nos vraies envies, sans complexe et sans a priori, nous sommes mieux à même de donner à notre corps les nourritures dont il a besoin. Ce faisant, nous rétablissons notre équilibre et ménageons notre santé.
Manger des crudités par principe, assaisonnées de menthe parce que « c’est de saison », tout en buvant nos 1,5 L d’eau fraîche tout au long de la journée… Aussi diététiquement correct que cela paraisse, peut nous affaiblir, entraîner de la rétention d’eau et nous déséquilibrer…
Alors repérons nos croyances, nos principes, nos a priori, et jouons à les déjouer ! Les Mangeurs libres entrent en cuisine !
Crédit photo : Jill WELLINGTON de Pixabay
Liberté à laquelle nous aspirons, versus liberté qui nous effraie. Où se trouve l’équilibre pour un mangeur régulé ?
Le confinement que nous expérimentons génère une foule d’émotions. Quand nous cherchons à les éviter ou à les apaiser, nous pouvons nous tourner vers le garde-manger.