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Petit tapioca au lait de coco et coulis de framboise

C’est cette recette inspirée du livre Sans gluten naturellement de Valérie Cupillard qui m’avait permis de découvrir le tapioca. C’est un petit dessert (ou petit encas…) qui a le mérite formidable de se préparer en 5 minutes, et d’être à la fois nourrissant, réconfortant, et très digeste.

J’aime chatouiller la douceur crémeuse du tapioca et du lait de coco avec l’acidité et le pep’s de la framboise. C’est à la fois doux et frais, c’est parfait en ce début de printemps… (mais si, mais si il arrive le printemps !).

 

Ingrédients pour 6 verrines :

  • 150 mL de tapioca (j’ai mesuré au verre doseur)
  • 450 mL de lait de riz-coco
  • 1 briquette de crème coco cuisine (20 cL)
  • un soupçon de sucre complet (panela)
  • des framboises surgelées (facultatif)
  • coulis de framboise

 

Je verse dans une casserole le tapioca et le lait de riz-coco et je fais cuire à feu doux tout en remuant avec bienveillance (c’est beau !). Quand mon tapioca est bien hydraté (il devient transparent), j’ajoute mon sucre complet et la crème coco-cuisine et je remets quelques instants sur le feu pour que tout s’absorbe.

Au fond de mes verrines, je parsème des framboises surgelées et je les recouvre de crème de tapioca. J’attends que ça refroidisse, je filme mes petites verrines et je les place au réfrigérateur.

Au moment de servir, je les nappe de coulis de framboise et j’ajoute un peu de sirop de fraise artisanal pour adoucir si c’est trop acide. Voilà !

 

 

On peut bien sûr remplacer le lait de riz-coco par ce qu’on a présentement dans le placard : lait de riz tout court, lait d’avoine, de soja, lait de vache ou de chèvre…

Les framboises sont surgelées en ce moment, mais en pleine saison on préfèrera assurément des framboises fraîches, et peut-être même mettrons-nous le coulis en fond de verrine et les framboises sur le dessus afin de ne pas les abîmer…

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Recettes Recettes salées

Pot-au-feu aux épices et zestes d’orange

Le pot-au-feu, c’est le régal réconfortant d’excellence par temps froid. C’est aussi un plat traditionnel, qui pour certains d’entre nous renvoie à l’enfance, aux cocottes fumantes, au bouillon de vermicelles si parfumé…

J’aime utiliser des légumes anciens très goûtus dans le pot-au-feu (panais aux arômes légèrement anisés, patate douce fondante que je trouve digeste…) et des épices “punchy” qui parfument, relèvent et enrichissent la saveur du plat : gingembre frais tonique, clous de girofle réchauffants, cardamome verte et légèrement acidulée… sans oublier les incontournables aux et oignons ! Le truc en plus, ce sont les zestes d’orange, qui parfument de leur essence ronde et chaude viande, légumes et bouillon… Un régal !

On passe en cuisine ?

 

 Ingrédients :

  • viande de bœuf pour pot-au-feu (morceaux riches en gélatine qui nécessitent une cuisson longue pour s’attendrir, comme le paleron, le plat de côtes ou le jumeau à pot-au-feu…)
  • huile d’olive
  • oignon
  • ail
  • clous de girofle
  • gingembre frais
  • cardamome en gousses
  • sel
  • patate douce
  • panais
  • poireaux
  • carotte
  • écorce d’orange fraîche

Adaptez les quantités de légumes et d’épices en fonction de la quantité de viande que vous cuisinez, mais surtout en fonction de vos goûts ! Pour doser les épices, prenez le temps de les respirer profondément pour vous en imprégner, et fonctionnez au feeling. Pour vous aider si vous hésitez : il est plus facile d’en rajouter s’il en manque que d’en ôter une fois qu’elles ont trop infusé 😉

 

Je coupe l’oignon en petits dés et le fais revenir doucement à la cocotte dans un fond d’huile d’olive. Je détaille la viande de bœuf en gros cubes et l’ajoute à mes oignons. Je broie au pilon et au mortier mes épices – clous de girofle, cardamome – et légumes condiments – gingembre frais, ail – pour en exprimer toute la saveur, et les ajoute dans ma cocotte pour que leur parfum s’exprime dans l’huile chaude, tout doucement. Je prélève un morceau d’écorce d’orange (l’orange, je la mange pendant que je prépare le reste !), et j’ôte bien toute la moëlle blanche au couteau pour éviter qu’elle communique une saveur amère à mon bouillon ; je détaille ensuite l’écorce en fins segments que j’ajoute à ma cocotte avant de recouvrir généreusement d’eau + sel, et de laisser sur le feu avec couvercle pour deux bonnes heures.

Entretemps, je bouquine, je bricole, après avoir préparé mes petits légumes : je nettoie soigneusement mes poireaux de toute trace de terre et je brosse mes légumes racines – patate douce, panais, carotte – avant de les éplucher (je garde la peau de la carotte bio quand elle n’est pas abîmée). Je les coupe ensuite en morceaux généreux qui résisteront à une cuisson relativement longue : gros tronçons de carotte en biseau, épaisses rondelles de patate douce et de panais, grandes lames de poireaux. Après un peu plus de 2h de cuisson de ma viande, j’ajoute tous mes légumes en plaçant au fond de ma marmite les plus résistants (carotte, panais) puis les plus tendres (patate douce et poireaux) et je recouvre d’eau car le bouillon a beaucoup réduit. Et hop ! encore 1h avant de savourer…

Je sers la viande avec un bel assortiment de légumes dans des assiettes creuses qui me permettent d’arroser généreusement de bouillon. Je parsème de zestes d’orange finement ciselés et ajoute une pointounette de moutarde pour ceux qui aiment. Une grosse tranche de pain moelleux, et c’est le bonheur !

 

Et vous, quelles sont vos astuces pour le pot-au-feu ? Partagez-les sur Facebook

 

Photo : le bol rustique est une poterie savoyarde traditionnelle, de la Poterie du Lac de Saint-Jorioz.

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Mangeurs libres

“Je ne mange pas comme je devrais…” ou la Dissonance Cognitive

La dissonance cognitive traduit la simultanéité entre deux pensées (cognitions) ou une pensée et une action qui se contredisent (exemple : « je veux maigrir » / « manger du chocolat fait grossir » / « je mange quand même du chocolat »). La dissonance cognitive est source de tensions psychologiques et peut nous laisser dans le désarroi.

Afin de réduire ces tensions, la personne en dissonance cognitive peut chercher à rapprocher ses actions de ses croyances, et l’on peut obtenir ce schéma :

Mais le “code de bonne conduite alimentaire” n’est pas facile à tenir et nous expose à de nouveaux conflits avec nous-même et une auto-dévaluation (“je suis nul(le)”…).

 

A l’origine, qu’est-ce qui nous « met dans le jus » ?! La croyance qu’il existe UNE bonne manière de manger. Cette croyance porte différents noms en fonction des informations dont nous sommes abreuvés : « manger équilibré », « alimentation saine », « régime minceur », « diète méditerranéenne »… Sous chaque concept une liste de règles que nous recombinons pour tenter de composer un code avec lequel nous sentir le plus en harmonie possible. Mais vient un moment où une règle est enfreinte et où tout peut s’écrouler.

Et s’il n’existait pas UNE bonne manière de manger, un seul programme nutritionnel qui nous garantisse minceur, santé et longévité, mais plutôt une façon de manger souple, adaptée aux différentes circonstances que nous rencontrons, et qui nous permette d’être à la fois bien dans notre peau et notre assiette ?

Cette façon de manger est guidée par nos BESOINS. Ces besoins sont personnels, ils dépendent de notre état physiologique, de nos activités, de nos goûts et culture gastronomique et même du temps qu’il fait dehors (« ma cousine en vacances en Martinique n’a pas les mêmes besoins que moi qui lutte contre la bise hivernale alpestre !! »). Ce sont nos sensations alimentaires – FAIM, ENVIES, PLAISIR – qui nous orientent et facilitent nos choix. Elles sont en nous, nous sommes dotés d’un système de régulation naturel. Faisons-nous confiance : suivons les guides !

 

*Importante précision : il n’y a pas “d’aliment grossissant” en soi, vive le chocolat !!