Catégories
Mangeurs libres Reportages

Ces couleurs qui nous mettent en lumière

J’ai eu l’occasion il y a quelques temps de me voir proposer par Jessie BOULORD, conseillère en image (Envie d’Être), une « colorimétrie ». Il s’agit, à l’aide de tissus colorés, d’observer l’impact que les couleurs produisent sur l’aspect de notre visage. Au départ, je me suis dit « allez hop, ça va faire passer le temps »…  et au final, j’ai été absolument bluffée par la profondeur de ce qu’il en est ressorti !

Notre carnation particulière, le dessin de nos traits, la couleur de notre chevelure… réagissent différemment selon que nous portons des couleurs chaudes ou froides, sombres ou claires, douces ou vives. Certaines marquent nos traits, creusent nos formes ou même prennent le dessus sur notre visage. D’autres au contraire nous mettent en lumière, illuminent notre teint, font briller nos yeux…

C’est un jeu d’optique, tout n’est que jeu d’optique ! Nous pouvons produire sur notre visage les mêmes effets que les peintres et leur “push and pull”, que les photographes et leurs lumières…

J’ai appris à me regarder, à regarder les ombres, les lumières, et à jouer avec. La douceur de Jessie, ses doigts d’oiseau légers posant avec délicatesse les tissus sur mes épaules, ses commentaires bienveillants, la manière dont elle a guidé mon regard, m’a appris à me servir de ces atouts… me laissent un souvenir fort qui m’accompagne et me donne confiance au quotidien.

Je m’étais grandement trompée : la « colorimétrie » n’est pas un truc de petite nana superficielle ! C’est une expérience enrichissante et profonde, où l’on prend contact avec soi, où l’on s’apprivoise, où l’on s’aime… C’est intense et cela peut faire naître des envies de jolis changements dans le regard que l’on se porte…

A vivre !

 

 

Si vous souhaitez visiter le site de Jessie BOULORD et Envie d’Être, c’est ici : http:/www.envie-d-etre.fr/

 

Toute ma gratitude à la belle Jessie pour ce précieux moment partagé !

Catégories
Recettes Recettes sucrées

Gâteau rigolo des trois petits cochons au chocolat et aux framboises

Ce gâteau rigolo a été inspiré de la recette originale de Marie CHIOCA “le « bain de boue » des trois petits cochons”, issue de son livre Mes irrésistibles recettes au chocolat. En quête de légèreté et de digestibilité, j’ai remplacé le gâteau au yaourt par un biscuit de Savoie sans matière grasse, et la ganache à l’huile de coco par une crème au tofu soyeux. Ne vous laissez pas impressionner par les étapes : c’est un gâteau très facile à faire, et encore plus rapide avec les modifications apportées (spéculoos pas faits maison !). Enfin quel bonheur que les éclats de rire et les étincelles de malice au coin des yeux qui ont accueilli ce goûter de Pâques ! Un merci du cœur à notre famille pour les joies que nous procure son âme d’enfant 😉

 

Pour le biscuit cacaoté :

  • 4 œufs
  • 60g de maïzena
  • 40g de cacao en poudre non sucré
  • 6 c. à soupe de sucre complet (rapadura, panela…)
  • une grosse poignée de framboises surgelées

Pour la crème soyeuse au chocolat :

  • une barquette de tofu soyeux (400g)
  • 200g de chocolat noir dessert

Pour la ganache fondante :

  • 80g de chocolat noir dessert
  • 50g de crème fleurette

Pour le décor :

  • Environ 300g de pâte d’amande rose
  • 14 spéculoos
  • petits œufs de Pâques si c’est la période !

Matériel : de préférence un cercle à pâtisserie de 20cm de diamètre, mais on devrait pouvoir s’en sortir avec un moule à manqué de même diamètre : la fermeté de la crème devrait permettre de démouler le gâteau en le retournant sans trop de bobo ! A tester…

 

La veille, je prépare le biscuit cacaoté : je sépare les blancs des jaunes d’œufs. Je fouette les jaunes avec le sucre complet, et je bats les blancs en neige. J’incorpore ensuite à mes jaunes sucrés mon mélange maïzena-cacao en poudre et mes blancs en neige, petit à petit, en les alternant, et délicatement pour préserver le mousseux de mes blancs. Je graisse mon cercle à pâtisserie et le pose sur une plaque de cuisson couverte de papier sulfurisé, j’y verse ma pâte à biscuit et j’enfourne à 160°C pour une demi-heure de cuisson. Je vérifie la cuisson à la pointe d’un couteau qui doit ressortir propre, puis je démoule sur une grille à pâtisserie. Je laisse un peu refroidir puis j’ouvre mon biscuit en deux et je parsème mes framboises surgelées sur l’une des deux moitiés (en décongelant, leur jus viendra imbiber mon biscuit).

Je confectionne la crème soyeuse au chocolat : je fais fondre le chocolat noir au bain-marie. Dans mon blender, je verse le tofu soyeux, et je fais tourner à petite vitesse tout en versant le chocolat fondu (commencer à actionner le robot permet d’éviter que le chocolat ne fige au contact du tofu froid, et de retrouver des petits grains désagréables dans la crème).

Le biscuit entretemps a refroidi. Avec une spatule, je répartis un peu de crème soyeuse sur mes framboises, et je referme le biscuit. Je le place sur une assiette plate, remets le cercle autour, et je garnis le dessus avec le restant de la crème soyeuse. Je filme et je place au réfrigérateur pour une nuit.

Le jour même, je réalise la ganache : je place mon chocolat noir en petits morceaux et la crème fleurette dans un récipient au bain-marie, et je fouette délicatement jusqu’à obtention d’un mélange homogène. A l’aide d’une spatule, j’étale la ganache à la surface du gâteau, et je replace au froid afin qu’elle fige.

Je confectionne les décors (ou je laisse faire ceux à qui cela fait plaisir !) : je façonne les petits cochons en pâte d’amande (l’artiste qui les a confectionnés s’est inspiré de la photo du livre de Marie CHIOCA, vous pouvez prendre exemple sur les photos ci-dessus…). La rose en pâte d’amande se fait en assemblant de fins pétales autour d’un petit cône de pâte d’amande. Vous trouverez un tutoriel bien imagé à cette adresse : http://chefsimon.lemonde.fr/fleurs-pate-amande.html.

Le montage du gâteau : je démoule le gâteau et le pose sur un joli plat de présentation. Tout autour, je fais adhérer les biscuits spéculoos à la crème chocolatée. Je dispose les petits cochons, je répartis quelques œufs de Pâques colorés, et j’enrubanne le gâteau avec un gros ruban de circonstance !

Je sers avec du coulis de framboise (en terme de quantité, ne vous fiez pas à la photo où la sobre lichette n’est destinée qu’à faire joli : arrosez généreusement et léchez l’assiette !).

Reste à déterminer qui mangera les petites oreilles ou la queue en tire-bouchon !

 

 

Infos + ingrédients :

  • Le tofu soyeux, en fonction des marques, donne un résultat plus ou moins satisfaisant (onctuosité ou granulosité…) ; ma préférence va à la marque Taïfun qui donne une crème chocolatée très fine, vraiment soyeuse !
  • Mon chocolat préféré est le chocolat KAOKA noir dessert à 55% de cacao : je le trouve très fruité et savoureux. Comme le sucré qu’il apporte est satisfaisant pour moi, j’ajoute à mes préparations moins de sucre que dans les recettes qui se basent souvent sur un chocolat à 70% de cacao.
  • J’ai choisi les spéculoos à l’épeautre bio de Moulin des Moines pour leur forme pleine de relief qui rappelait les planches du tonneau des petits cochons dans la recette originale !
  • J’ai choisi la crème fleurette pour le petit acidulé très séduisant qu’elle apporte à la ganache et qui contraste avec la douceur de la crème soyeuse.
  • On peut trouver en magasin bio une savoureuse pâte d’amande parfumée à la framboise et délicatement rosée, que l’on peut acheter à la coupe. Si vous utilisez une pâte d’amande blanche, vous pouvez la colorer naturellement avec quelques gouttes de jus de betterave (le reste, buvez-le : c’est bluffant ! et si vous hésitez, coupez-le avec du jus de pomme histoire de surmontez la crainte du “bizarre” !).

 

Le plat et l’assiette sont des poteries traditionnelles fabriquées à St-Jorioz par Mathieu CARDOT, qui perpétue les savoir-faire familiaux. C’est sa compagne Céline qui réalise les merveilleux décors en revisitant les motifs traditionnels savoyards avec goût et élégance.

Catégories
Recettes Recettes sucrées

Dessert crémeux ananas-coco-avocat

J’ai eu l’occasion de savourer de très bons ananas ces derniers temps, et j’ai eu l’envie d’en intégrer dans un petit dessert composé. J’ai pensé à mon tiramisu version expresse (sans œufs, mascarpone assoupli avec de la crème de soja vanillée). Les baies roses se sont imposées car il s’agit d’une association classique avec l’ananas, et la couleur me bottait ! La crème de coco est venue en posant le regard dessus, l’eau de fleur d’oranger parce que je voulais une note aérienne… Restaient mes yeux à satisfaire, qui me réclamaient du vert, d’où l’apparition de l’avocat, qui tient une bonne place dans ma panière à fruits et légumes cette saison, et qui est venu de manière très pertinente ajouter de son onctuosité sans sucrer. Pour un dessert exempt « d’opulence sucreuse »* tout en restant super gourmand !

 

Ingrédients

  • 1 ananas bien parfumé
  • biscuits commingeois
  • eau de fleur d’oranger (naturelle de préférence = hydrolat, pas un arôme de synthèse)
  • jus de citron vert bio
  • mascarpone (1 pot = 250g)
  • lait de coco
  • crème de soja vanillé (en brique au rayon épicerie bio)
  • 1 avocat pas trop mûr
  • noix de coco râpée
  • baies roses

Quantités : J’ai réalisé deux grosses verrines et 4 petites en partant de mon pot de mascarpone. J’ai utilisé 2 biscuits pour chacune soit 12 au total. J’ai mis presque autant en volume de crème de coco que de mascarpone, et pas plus de 10cL de crème de soja vanillée. Le jus de citron vert bio est parfumé et délicat en comparaison de produits très acides du commerce conventionnel. Les baies roses sont très parfumées : 2 à 3 maximum par verrine suffisent amplement !

 

Je coupe en deux mes biscuits et les dispose debout au fond de mes verrines. J’arrose d’un mélange ¼ eau de fleur d’oranger + ¼ jus de citron vert + ½ d’eau. Je rince mon ananas, l’épluche puis le détaille en fines lamelles. J’en dispose quelques-unes qui resteront apparentes sur les bords de la verrine, je hache le reste et l’ajoute au milieu des biscuits. Je lave mon avocat, prélève la chair à la cuillère, la coupe en dés puis l’humecte de jus de citron vert (évite le noircissement) avant de garnir mes verrines ; je prends soin d’en placer très près des bords afin qu’ils se voient par transparence. Je prépare ensuite ma crème : j’assouplis le mascarpone en fouet en incorporant la crème de coco, puis la crème de soja vanillée. J’écrase quelques baies roses au suribachi (= mortier strié), j’en parfume ma crème, puis j’incorpore plusieurs généreuses cuillerées de noix de coco en poudre (je cherche à densifier ma crème qui est très très souple, et à avoir du “croquant”). Je remplis mes verrines et parsème un peu de poudre de baies roses. Je les filme et les place au réfrigérateur pour quelques heures.

Résultat : la crème de coco fige et densifie la texture du mélange qui devient plus ferme et super fondant ! On sent les petits éclats de noix de coco râpée, la fermeté crémeuse de l’avocat, le fruité de l’ananas, et on décolle avec les effluves de fleur d’oranger… Indubitablement à refaire !

 

 

*« Opulence sucreuse » : ce sont les mots que Philippe DELERM emploie pour décrire le Banana-split dans La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules, une lecture des plus délectables…

 

Catégories
Recettes Recettes salées

Champignons farcis et palets de polenta à la sobresada

J’ai craqué au rayon des légumes frais sur d’énormes champignons de Paris, pleins de fraîcheur, tout rondouillets, qui ne demandaient qu’à être farcis pour les mettre en valeur. Pour les accompagner, une polenta gourmande elle aussi, relevée de sobresada, ce saucisson proche du chorizo, à la texture fondante et à la belle couleur pourpre-orangé. Résultat : une jolie assiette bien structurée et une bonne partie de régalade !

 

Ingrédients

  • gros champignons de Paris (+ de 5cm de diamètre)
  • chair à saucisse
  • pain sec
  • oignon frais
  • persil frais
  • bouillon poudre
  • figue séchée
  • œufs frais
  • polenta instantanée
  • sobresada ou chorizo
  • sel, poivre
  • huile d’olive

 

*Quantités : j’ai compté 2 champignons par personne. J’ai utilisé la totalité de ma barquette de chair à saucisse (500g) car sortie du congélateur ; en volume, le pain sec réhydraté représentait autant que la chair à saucisse. 2 œufs m’ont permis de faire la liaison. J’ai mesuré au verre mesureur 10cl de polenta instantanée, et l’ai cuite dans 3x son volume d’eau (300ml) ; j’ai réalisé 6 palets avec ces quantités. Pour les aromates, la sobresada… à votre goût !

Pour les champignons farcis :

Je coupe le bout terreux des champignons, casse les pieds que je lave soigneusement sous un filet d’eau ainsi que les gros chapeaux. Je les éponge délicatement, réserve les chapeaux tête en bas dans un plat passant au four et coupe les queues en petits dés.

Pour la farce : je casse le pain sec en petits morceaux et le couvre d’eau pour bien l’hydrater. J’épluche et détaille mon oignon en petits cubes et le fait revenir à la poêle dans un peu d’huile d’olive ; quand il commence à devenir légèrement transparent, j’ajoute les queues de champignon et poursuit la cuisson à couvert. J’essore mon pain bien ramolli et l’écrase à la fourchette. Comme j’ai retrouvé parmi les morceaux de pain mis de côté un bout de pain aux figues, j’ai l’idée de couper une grosse figue sèche en tout petits dés et je l’ajoute à ma farce. Je hache au couteau du persil frais (j’en ai trouvé du frisé, il sent très bon, je mets plus de la moitié du bouquet), l’ajoute ainsi que mes oignons et queues de champignons, je saupoudre un peu de bouillon déshydraté, et je mêle avec mes deux œufs qui feront la liaison.

Je fais préchauffer mon four à 180°C. Je garnis mes chapeaux de champignons en les remplissant bien sous les bords à l’intérieur, et je fais dépasser très généreusement ! Je verse un bon 1/2cm d’eau au fond de mon plat et j’enfourne pour 30-35min.

 

Pour les palets de polenta :

Je porte à ébullition mon eau, j’y verse la polenta en pluie et remue au fouet pour dissoudre les grumeaux. J’ajoute mon chorizo coupé en dés ou bien la sobresada qui fond et se mêle à la polente. J’ajuste en sel, puis j’étale ma préparation sur une plaque de four garnie de papier sulfurisé, sur une épaisseur de 1 à 2cm. Je profite de la chaleur du four où les champignons cuisent pour l’y faire sécher 5 petites minutes afin de la rendre plus facile à découper et manipuler. Je découpe ensuite des disques d’environ 6cm à l’emporte-pièce (ou avec un verre), et je les fais bien dorer à la poêle dans un peu d’huile dolive. (*Je rassemble les chutes de polente pour constituer les derniers palets).

 

Pour servir : quelques belles feuilles vertes assaisonnées pour la fraîcheur, quelques graines de tournesol pour le croquant, et bon appétit !

Astuce : Traditionnellement, les champignons s’épluchent pour être nettoyés. J’ai longtemps procédé ainsi jusqu’à lire dans Grande cuisine végétarienne de Jean MONTAGARD qu’il retirait les bouts terreux et brassait ses champignons deux ou trois fois dans un grand saladier d’eau sans les éplucher, point. Ma vie a pris un tournant : finie la corvée de pluche ! moins de matière qui se perd et moins d’efforts qui, je dois bien l’avouer, certains soirs m’avaient coupé l’envie de préparer ces délicieux légumes !

Catégories
Mangeurs libres

Simplement écouter

En hommage à ceux qui par leur écoute nous permettent d’exprimer et nous libérer de ce qui nous opprime, et pour encourager ceux dont nous avons tant besoin, voici les extraits du texte d’un auteur indien anonyme qui mettra peut-être un peu en lumière ce que nous ressentons parfois…

 

Peux-tu simplement écouter ?

Quand je te demande de m’écouter et que tu commences à me donner des conseils, tu n’as pas fait ce que je te demandais.

Quand je te demande de m’écouter et que tu commences à me dire que je ne devrais pas ressentir cela, tu bafoues mes sentiments.

Quand je te demande de m’écouter et que tu sens que tu dois faire quelque chose pour résoudre mon problème, tu m’as fait défaut, aussi étrange que cela puisse paraître.

Écoute, tout ce que je te demande, c’est que tu m’écoutes. Non que tu parles ou que tu fasses quelque chose : je te demande uniquement de m’écouter. […]

Je veux agir par moi-même, je ne suis pas impuissant, peut-être un peu découragé ou hésitant, mais pas impotent.

Quand tu fais quelque chose pour moi, que je peux et ai besoin de faire moi-même, tu contribues à ma peur, tu accentues mon inadéquation.

Mais quand tu acceptes comme un simple fait que je ressens ce que je ressens (peu importe la rationalité) je peux arrêter de te convaincre, et je peux commencer à comprendre ce qu’il y a derrière ces sentiments irrationnels.

Lorsque c’est clair, les réponses deviennent évidentes et je n’ai pas besoin de conseils. […]

Alors s’il-te-plaît, écoute et entends-moi. Et si tu veux parler, attends juste un instant et je t’écouterai.

 

 

Ce texte a paru dans ACP (Approche Centrée sur la Personne) Pratique et recherche n°7, p60.

Source image : auteur 54lulu54, hebus.com

Catégories
Recettes Recettes salées Recettes sucrées

Pancakes aux petits flocons d’avoine

J’aime au petit déjeuner les mets peu sucrés et protéinés que je trouve bien rassasiants. Les petits flocons d’avoine sont une formidable source de glucides complexes, de fibres douces, de minéraux (magnésium…) et de vitamines (B1, B2, B6, B9…). De tout ceci, ma tête se régale (« que c’est nutritionnellement intéressant ! »), mais autrement important : les papilles ne sont pas en reste !, et on craque pour leur saveur céréalière et leur texture super moelleuse…

 

Ingrédients

  • 150g de farine de blé T80 (semi-complète) ou d’avoine pour un “total look” !
  • 80g de petits flocons d’avoine
  • 40g de purée d’amande blanche
  • 20ml d’huile d’olive
  • 1 c. à soupe de mélasse
  • 1 œuf
  • 250ml de lait (d’avoine)
  • sel

*Quantités : je réalise une dizaine de pancakes environ avec ces quantités.

 

Je mélange ma farine et mes petits flocons d’avoine dans un grand saladier. Je forme un puits, j’y verse l’œuf, la mélasse, la purée d’amande, une pincée de sel, et j’incorpore progressivement mon lait d’avoine en remuant du centre vers l’extérieur du saladier.

Théoriquement, je laisse reposer une nuit parce que, très organisée, je m’y suis prise la veille pour le lendemain, ce qui permet aux petits flocons de bien s’hydrater, d’obtenir une texture très fine, super digeste. Dans les faits, je me réveille le dimanche matin avec la dalle et une envie incoercible de pancakes, et je me retiens pour laisser reposer la mixture tout juste 10min avant d’y passer à la poêle !! Je me dis : “les petits flocons pas tout à fait réhydratés donneront du croquant”, ma tête est contente, j’enchaîne…

Je fais chauffer ma crêpière et je verse des tas de pâtes de 8-10 cm de diamètre. Je fais cuire à feu doux, jusqu’à ce que la texture de la face visible se matifie, puis je retourne les galettes et termine la cuisson quand elles sont tout juste dorées.

Résultat : je vous les propose sur la photo en version sucrée, avec du sirop d’érable et du pollen que je n’apprécie pas tant pour sa saveur que pour sa couleur éclatante qui est un ravissement à regarder !

 

 

*C’est une recette adaptée des “Pancakes de muesli à la pomme fraîche et aux fruits secs” de Clémence CATZ (Crêpes bio, c’est party !). J’ai retiré toutes les composantes sucrées afin de pouvoir les consommer aussi bien en version salée (hummmm ! le fromage…), en conservant simplement la mélasse pour son corsé et son moelleux.

Partagez vos variantes sur Facebook

Catégories
Recettes Recettes sucrées

Crème soyeuse chocolat-orange au tofu et spéculoos

La crème de tofu soyeux au chocolat est un des grands classiques et basiques de la cuisine bio. Prête en un tournemain et déclinable à l’infini en fonction des parfums et des ingrédients qu’on y ajoute, ce petit dessert risque fort de devenir l’un de vos best-of !

 

Pour 6 ramequins :

  • une barquette de tofu soyeux (400g)
  • une tablette de chocolat noir dessert (200g)
  • huile essentielle (essence obtenue par expression) d’orange douce
  • Quelques spéculoos (comptez environ 2 biscuits par ramequin)

 

Je fais fondre mon chocolat tout doucement au bain-marie. Je verse mon tofu soyeux dans le bol de mon mixeur-blender, j’ajoute quelques gouttes d’essence d’orange douce et je commence à mixer à petite vitesse. Tout en mixant, je verse mon chocolat fondu. J’augmente ensuite jusqu’à vitesse maximale et je mixe une trentaine de secondes.

J’émiette en gros morceaux mes spéculos et les répartis dans les ramequins. Je verse ma crème au chocolat soyeux, je filme et je place au réfrigérateur pour au moins deux heures. La crème raffermit, les biscuits s’imprègnent un peu d’humidité et gagnent en fondant, il n’y a plus qu’à déguster…

 

Astuces :

  • En tofu soyeux, je préfère la marque Taïfun dont la texture est beaucoup plus fine que la marque Soy (résultat plus granuleux…).
  • En modulant la quantité de chocolat, vous obtiendrez des textures plus ou moins fermes et plus ou moins onctueuses : testez 100g pour une texture très souple, 150g pour une plus fondante…
  • Je vous avoue que je ne compte pas les gouttes et fonctionne un peu “àa la barbare !” : l’essence de zeste exprimé d’orange douce étant tout à fait propre à être ingérée, je secoue énergiquement mon petit flacon au-dessus de ma préparation sans avoir peur d’en mettre de trop !
  • Cette recette de base peut servir de ganache pour garnir un fond de pâte (sablée) cuit à blanc pour réaliser une tarte au chocolat. Je l’utilise également souvent pour réaliser des entremets avec un cercle à pâtisserie : sa texture ferme sur une base de 200g de chocolat lui confère une bonne tenue sans ajout de gélatine

Pour les questions et échanges d’astuces, rendez-vous sur Facebook

Catégories
Mangeurs libres

Mangeurs : débranchez le “pilote automatique”

Le “mode automatique”, c’est une manière de manger sans être présent à ce que l’on fait : on pense à autre chose (le feuilleton que l’on regarde à la télé, la conversation que l’on suit sur Facebook !…) et l’on est déconnecté de ses sensations alimentaires (je mange, mais ai-je FAIM ?…), donc de ses besoins.

Il nous arrive alors de suivre en pilotage automatique un programme prédéfini (repas-type viande + féculent + légume + produit laitier… et si en fait je n’avais pas envie d’un yaourt aujourd’hui ?!), de manger par habitude (« c’est l’heure, à table ! et je n’entends pas qu’avec le gros apéritif de tout à l’heure, je n’ai guère plus faim… »), et de surconsommer par rapport à nos besoins (« ces biscuits sont emballés par quatre et je ne m’aperçois pas que deux m’avaient suffi… »).

Être trop souvent dans le “mode automatique” est un facteur de prise de poids.

Pour revenir à un “mode conscience”, prenez contact avec vos sensations alimentaires en vous posant les questions :

  • ai-je (encore) FAIM?
  • de quoi ai-je vraiment ENVIE?

et restez connecté à l’évolution de votre PLAISIR à manger ces aliments (quand il n’y a plus de plaisir, il n’y a plus de besoin).

 

Aidez-vous régulièrement de vos sensations pour vous guider dans la satisfaction de vos besoins du moment.

Manger en conscience est indispensable pour retrouver et maintenir le poids d’équilibre. Observez-vous, écoutez-vous, et suivez les guides.

Catégories
Mangeurs libres

La minute “Check-up”, exercice de bienveillance envers le corps

Disponibilité et attention sont nécessaires pour nous mettre en contact avec nos sensations corporelles (dont les sensations alimentaires régulatrices de notre alimentation font partie). Au cours de nos journées souvent bien remplies, la course au temps et la quête légitime d’efficacité nous accaparent à nos tâches, coupant notre lien avec nos besoins.

S’il vous arrive de vous entendre dire : « d’abord je finis ce que j’ai à faire, ensuite je m’occupe de moi », cet exercice de bienveillance envers votre corps vous est tout indiqué !

 

Au cours de votre tâche, prenez juste un instant pour vous reconnecter à vos sensations, en faisant un petit “check-up” de vos besoins :

Ai-je FAIM ?

-> Si oui, il est temps de recharger les batteries !

Ai-je SOIF ?

-> Je prends le temps de boire de l’eau ou une bonne infusion avec des petites plantes choisies qui me font du bien…

Ai-je besoin d’aller au “petit coin” ?

-> avez-vous remarqué comme il nous arrive de différer le moment de nous y rendre ? C’est violent pour la vessie et cela peut favoriser les infections urinaires. Quant à différer la “grosse commission”, c’est la constipation qui est risquée… N’attendez pas ! Soulagez votre corps !

Ai-je trop FROID / trop CHAUD ?

-> Adaptez vos vêtements, la température de la pièce…

Ai-je MAL quelque part ?

-> Il arrive que nous restions longuement dans une position assise inconfortable sans nous en apercevoir, ou bien lorsque notre travail est plus physique, que nous ne pensions pas à faire quelques étirements pour nous soulager. Vous n’êtes pas bien ? dépliez-vous !, étirez-vous, faites quelques pas ou même une balade pour vous dégourdir muscles et articulations… Vous devez rester assis encore un peu ? Rajoutez des coussins ! soyez confortable et moelleux…

Suis-je FATIGUÉ(E) ?

-> La fatigue peut avoir plusieurs origines : hypoglycémie, déshydratation, fatigue musculaire ou intellectuelle… Faites une pause salutaire qui vous permettra de revenir à votre tâche avec plus d’entrain. Si vous sentez l’épuisement, vous est-il possible de fractionner ce que vous êtes en train de faire, de passer à autre chose pour y revenir plus tard en meilleure forme et plus motivé ?

 

Cet exercice ne prend en fait que quelques instants, et c’est fou le bien qu’il procure !! Pratiqué de manière assidue les premiers temps (ex : chaque jour à telle heure je me fais une petite minute “check-up”), il deviendra un réflexe salutaire vous permettant d’être mieux à l’écoute des besoins de votre petit corps…

A notre corps, nous demandons beaucoup : si nous commencions par lui donner ? Soyez bienveillant avec lui, il vous le rendra !

Catégories
Recettes Recettes sucrées

Petits choux à la crème citronnée pour tea party

Depuis la fin de la semaine, la maison s’était transformée en usine à choux ! Des p’tits choux, encore des p’tits choux, natures, glacés, craquelinés…

J’ai hésité entre plusieurs saveurs pour la crème qui les garnit : mousse chocolat, crème pâtissière au sirop de fraise… mais je fais en ce moment une fixation sur le citron, et comme c’est présentement ce qui me rend la plus heureuse, je les ai tous garnis d’un “lemon curd” juste acidulé comme il faut.

Je vous propose la recette version “craquelin”, parce que je trouve tellement ravissante la petite dentelle qui se forme à la surface des petits choux, et la rondeur adorable qu’elle leur permet de prendre… A croquer !!

 

Ingrédients pour environ deux plaques de choux

Pour les choux

  • 3 œufs (180g environ)
  • 180g d’eau
  • 120g de farine de blé blanche (T65)
  • 60g de beurre
  • sel

Pour le craquelin

  • 50g de beurre mou
  • 70g de sucre de canne blond
  • 70g de farine de blé blanche (T65)

Pour la crème citronnée

  • le jus de 3 citrons
  • 100g de sucre de canne blond
  • 1 c. à soupe rase d’arrow-root (ou maïzena)
  • 3 œufs
  • quelques gouttes d’essence de citron (facultatif)

C’est une recette un peu longue dans les explications, avec plusieurs étapes. On peut aussi se dire qu’on fait uniquement le lemon curd et qu’on le savourera dans une verrine avec des biscuits émiettés, c’est permis !

 

La veille, je prépare ma pâte à choux : cela leur permet de “rassir” un peu et d’être plus faciles à manipuler et garnir le lendemain, surtout si on les caramélise comme dans les pièces montées.

Je commence par le craquelin : je bats un peu le beurre ramolli en pommade à l’aide d’une spatule souple. J’ajoute le sucre et les mêle soigneusement. J’ajoute ensuite ma farine et je travaille avec les doigts pour former une petite boule de pâte. Je l’étale finement entre deux feuilles de papier sulfurisé (elle est très souple, c’est facile), et je la place au congélateur afin qu’elle durcisse.

Je m’occupe ensuite de la pâte à choux : je porte à ébullition l’eau et le beurre ; hors du feu j’ajoute d’un coup ma farine tamisée et je mélange bien. Je remets ensuite sur le feu sans cesser de mélanger à la spatule, en “fendant” et rassemblant ma pâte, pour la “déshydrater” jusqu’à ce qu’elle se décolle facilement des parois de la casserole. C’est ce qu’on appelle la 1ère cuisson de la pâte à choux, c’est une étape importante pour qu’ils gonflent bien au four par la suite, prenez tout votre temps !

Je verse ensuite ma boule de pâte dans un saladier et j’ajoute un à un mes œufs battus en omelette en les incorporant soigneusement à chaque fois. Ma pâte est prête : j’en garnis une poche munie d’une douille lisse et je dresse des petites boules pas trop serrées pour leur permettre de gonfler sur une plaque de four couverte de papier sulfurisé (pour éviter que le papier sulfurisé bouge, je le “colle” à ma plaque avec un peu de pâte à choux) ; on peut aussi faire des petits tas de pâte à l’aide de deux petites cuillères.

Je sors ma pâte à craquelin du congélateur. Avec un emporte-pièce rond j’y découpe de petits disques à peu près de la taille de mes choux, et j’en dépose un sur chaque petit tas de pâte.

Je place ensuite mes plaques dans mon four préchauffé à 180°C pour une vingtaine de minutes : les petits choux se mettent à gonfler, le réseau protéique formé par les ingrédients de la pâte piégeant la vapeur qui se forme à l’intérieur, c’est trop mignon à voir ! Je termine quelques minutes la cuisson à 150°C afin de bien dessécher l’intérieur sans faire trop brunir l’extérieur. Je les sors et les mets à refroidir sur une grille en attendant le lendemain.

 

Le lendemain, je prépare ma crème onctueuse au citron : dans une casserole, je porte presque à ébullition mon jus de citron et mon sucre afin de le faire fondre. Dans un petit saladier résistant à la chaleur, je mets mon arrow-root et j’y incorpore tout doucement au fouet mes œufs battus en omelette afin d’éviter les grumeaux. Je verse mon jus de citron chaud dans le saladier, je mélange au fouet puis je remets sur le feu tout en fouettant pour laisser épaissir. Quand j’ai obtenu ma crème, je la verse dans un grand plat et je la laisse refroidir avant de la mettre au frigo.

Je prépare mes petits choux à être garnis : à l’aide d’une petite douille cannelée, je perce un petit trou au fond des choux. Je garnis ensuite une poche à douille munie d’une douille lisse de petit diamètre avec ma crème au citron et je remplis mes petits choux. On peut aussi fendre les choux en deux avec un petit couteau à dents et les garnir à la cuillère.

Ils sont prêts à être mangés, accompagnés par exemple d’un rooïbos citronné.

 

Je les fais quand j’ai envie de faire plaisir à mes amies, et le plus merveilleux c’est que savourés en délicieuse compagnie, ils sont encore meilleurs 😉

Vous craquez pour la recette ? On en parle sur Facebook

 

 

Photo : le plat est une poterie artisanale d’Aurélia FOURNET, “Tant que la terre tourne”, made in Les Bauges !