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Compote pomme-abricots secs

Quand je mets une compote au menu de mes ateliers cuisine, mon petit critique intérieur s’insurge : « Comment oses-tu proposer quelque chose de si simple, banal, commun !! ». Alors je prends du recul, cette compote, ce n’est pas n’importe laquelle : des pommes que j’ai vues pousser sur l’arbre, des abricots secs bio, au goût inédit de miel, un mixage tout en finesse et une onctuosité accrue par la pectine des pépins mixés, soigneusement filtrés… Elle est technique cette compote l’air de rien, mais surtout sa texture incomparable et son goût ambré, corsé, étonnant et réjouissant en font un mets d’exception… du quotidien !

 

Ingrédients :

  • Pommes fondantes à la cuisson (elstar…)
  • Abricots secs biologiques*

=> En proportion, je compte 2 à 3 abricots secs pour une pomme selon le corsé que je veux obtenir.

 

Je lave soigneusement les pommes et ôte uniquement la queue et les sépales : je garde le cœur et les pépins ! Je les coupe en gros morceaux et hop à la cocotte ! Je lave les abricots secs, les coupe en quatre et hop à la cocotte aussi ! J’ajoute un filet d’eau ou de jus de pomme pour lancer la cuisson, et je cuits à feu doux et à couvert, jusqu’à ce que les pommes soient fondantes.

Je mets de côté le jus de cuisson, et je mixe les fruits cuits au blender qui donnera une purée fine. J’ajoute du jus de cuisson pour assouplir la texture à l’envie (ou pas si je veux une texture très onctueuse, dans ce cas je bois le jus !). Pour finir je filtre la compote en la passant au chinois afin de retirer les petits éclats de pépins résiduels. La texture est incomparable !

Je déguste tout seul (cela se suffit à soi-même !) ou tout poudré de granola aux pépites de chocolat…

 

*Qu’ils ont l’air vilain les abricots secs biologiques, tout marron bizarre ! En fait dans le conventionnel, ce sont les traitements au soufre qui leur permettent de préserver une couleur orange pimpant… Cela dit, une fois goûtés les abricots bio, y’a pas photo : on ne veut plus que ceux-là !

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Pommes au four aux noisettes, chocolat ET caramel au beurre salé !

« Les pommes au four, je les fais aux pépites de chocolat ou au caramel au beurre salé ?

–  Au chocolat !

–  Au caramel !!

–  Ok, je mets les deux ! »

Le secret de la paix des familles est dans le compromis : tout le monde heureux avec des pommes goûtues ultra gourmandes, le parfum du caramel au beurre salé et les noisettes toastées croquantes… !

 

Ingrédients pour le caramel au beurre salé : 

  • Sucre blond 100g
  • Beurre salé 40g
  • Crème fluide (ou crème végétale : crème d’amande…) 50ml

Pour les pommes au four : 

  • 2 grosses pommes fondantes à la cuisson (elstar, golden…)
  • Noisettes 8 càs
  • Pépites de chocolat 2 càc
  • Caramel au beurre salé 2 càs

 

Le caramel au beurre salé :

Je laisse caraméliser le sucre dans la casserole à feu doux. Lorsqu’il prend une couleur uniformément brune et produit une odeur irrésistible, j’ajoute hors du feu le beurre coupé en petits dés, puis la crème. Je verse dans un bocal et laisse refroidir avant de conserver au réfrigérateur.

Les pommes au four :

Je fais toaster les noisettes à la poêle : quand elles sont dorées et merveilleusement parfumées, c’est prêt ! Une fois refroidies, je les hache en gros éclats et les mêle aux pépites de chocolat et caramel au beurre salé.

Je coupe les pommes en deux, en retire le cœur et les pépins. Je les dispose sur le dos dans un plat allant au four, et les garnis d’une grosse cuillerée de mélange gourmand. Je les enfourne Pour une vingtaine de minutes au four préchauffé (180°C). Je les déguste toutes chaudes !

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Le petit déjeuner est-il important surtout après l’été et pour attaquer la rentrée ?

Le petit déjeuner important pour attaquer la rentrée : ça dépend !

Un repas, ça sert à apporter de l’énergie pour compenser ce qu’on a dépensé : le petit déjeuner sert à réapprovisionner les dépenses de la nuit ! Si on a fait un repas copieux la veille au soir, le matin au lever on n’a pas faim car on vit encore sur les réserves apportées. Mais si on a faim au réveil, c’est qu’il est déjà temps de réapprovisionner et un petit déjeuner est tout à fait adapté.

Si on n’a pas faim avant de partir travailler, on emporte une collation pour pouvoir recharger en cours de matinée si la faim se manifeste, tout en ménageant son appétit pour le repas de midi si la journée est rythmée comme ça.

Et au petit déjeuner, qu’est-ce qu’on mange ?

Ca dépend du résultat que l’on souhaite !

Si on a faim au réveil et qu’on veut tenir toute la matinée, on a besoin de glucides qui seront lentement assimilés ; on va les trouver par exemple dans le pain au levain (semi-)complet, les flocons d’avoine du muesli… Et on peut leur associer des aliments protéinés comme du fromage, un produit laitier ou à base de soja (yaourt, tofu…), du jambon, des œufs, ou même une tartinade végétale comme le houmous…  Enfin pour éviter les coups de barre, on dose les sucres simples (confiture, miel, produits sucrés…) selon sa tolérance pour ne pas se retrouver avec un “coup de barre” dû à une hypoglycémie réactionnelle dans la matinée… Tout ça, ça s’expérimente et ça se ressent

Comme collation à emporter, on peut miser sur des barres de céréales maison (c’est infiniment meilleur que ce qu’on trouve dans le commerce…), on peut emporter des fruits frais ou secs, un mini-sandwich sucré ou salé avec du bon pain… L’essentiel c’est de doser en fonction de la durée du rassasiement qu’on veut obtenir (il ne faut pas se couper l’appétit pour midi !), et de trouver les encas pratiques et à notre goût qui vont nous faire le plus de bien !

Ecoutez cette chronique diffusée sur France Bleu Pays de Savoie :

https:/www.francebleu.fr/emissions/la-chronique-vie-pratique/pays-de-savoie/l-importance-du-petit-dejeuner-avec-anne-claude-dieteticienne-0

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Jus pêchu, pomme-carotte-fenouil et citron vert

Tout en dégustant un jus, surtout merveilleux comme ceux que l’on extrait fraîchement soi-même, je prends conscience que je suis en train d’absorber l’équivalent juteux de plusieurs fruits et légumes entiers : en l’espace d’un verre, j’incorpore une pomme entière, deux carottes… Comment les mangerais-je s’ils étaient entiers ? Je mâcherais, et je sentirais progressivement mon estomac les accueillir… Alors je procède de même : je bois de petites gorgées que je « mâchonne », quelques instants, pour les réchauffer et les humecter de précieuse salive qui m’aidera à bien digérer…

Ici, le fenouil et sa délicate saveur anisée réveillent la douceur à peine acidulée de la pomme, et la saveur douce-terreuse de la carotte. J’ajoute quelques gouttelettes de jus de citron vert pour un zeste de punch et les qualités anti-oxydantes de sa vitamine C, qui préserveront quelques instants supplémentaires les précieuses molécules de mon petit jus à déguster lentement…

 

  • 1 petite pomme craquante et juteuse (elstar…)
  • 2 petites carottes
  • 3 branches de fenouil
  • Jus de citron vert

 J’extrais au robot (extracteur, centrifugeuse) le jus des fruits entiers, et j’ajoute quelques gouttes de jus de citron vert.

Je sers de un grand et beau verre, et je déguste en conscience…

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Légumes rôtis au romarin et figues fraîches

« Je n’aime pas les légumes…

–  On parie ?! Que vous n’aimiez pas les légumes qui font la tête dans l’assiette, cuits “à l’eau sans matière grasse”, c’est normal : c’est « pas bon ! ». Mais si je vous propose des petits légumes tout frais, pleins de couleurs, joliment coupés, et que je vous les fais rôtir au four, avec un filet d’huile d’olive et tout poudrés de romarin

–  Ah ! Là peut-être… ».

C’est un dialogue que j’ai fréquemment avec mes patients ! Certaines personnes s’obligent à cuisiner des légumes de façon “light” pour cadrer avec une certaine idée de l’équilibre alimentaire (grumpf… libérez-vous de vos chaînes !!).

Mais les papilles, elles ne sont pas folles ! Quand y’a pas bon, y’a pas d’plaisir ! Alors mettez du BON, osez les légumes gourmands, choisissez-les avant tout goûtus et de qualité, associez-y la crème quand elle vous fait envie, les petites lardons quand ils vous inspirent, les épices qui vous enivrent… Suivez les guides : vos EN-VIES, et laissez aller votre créativité !

 

**Merci à tous les adorateurs des légumes en puissance que je rencontre lors de mes ateliers et entretiens pour la gourmandise que nous partageons avec complicité ! Délectez-vous !**

 

Ingrédients :

  • Patate douce
  • Betterave
  • Navet
  • Figues fraîches
  • Huile d’olive
  • Sel gris
  • Romarin
  • Macis ou muscade râpée

 

J’ôte la terre des légumes racines sous un filet d’eau et j’épluche uniquement les parties abîmées de leur peau s’il y en a. Je les coupe en morceaux de volume égal, puis les place dans un saladier où je les brasse dans quelques cuillerées d’huile d’olive pour qu’une très fine pellicule les enrobe. Je les poudre d’épices et de grains de sel, et les dispose sur la lèchefrite. Je coupe les figues charnues et fraîches en quartiers et les répartis parmi les légumes. Je les place au four chaud (180°C) et laisse rôtir tranquillement durant environ 20 minutes, jusqu’à ce que les légumes soient tendres.

Je les déguste avec des tranches de bacon grillées, du sauté de dinde à la crème, un poisson juste poêlé, ou un bon riz blanc parfumé…

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Détox à l’automne : faut-il l’envisager ?

Les magasines nous assaillent d’idées détox automnales… Mais pratiquer une cure est-il une bonne idée ? Eh bien ça dépend !

Avant toute chose, il faut faire attention aux “mono-diètes de l’extrême” type jeune hydrique où l’on ne boit que de l’eau tout en poursuivant ses activités habituelles : on risque des carences graves !

Ca dépend aussi de l’objectif : si vous visez une perte de poids rapide, vous risquez de reprendre le poids aussitôt à l’arrêt de la cure et ça peut être douloureux pour l’estime de soi…

Dans un but d’expérience et de connaissance de soi, pourquoi pas… Par contre il est indispensable de faire les choses en conscience : manger dans le calme, mastiquer soigneusement, être à l’écoute de soi… Ca n’aurait pas de sens de faire une “orgie d’aliments autorisés” à s’en faire exploser le ventre ! Rester attentif à ses sensations durant cette expérience peut générer le déclic pour un meilleur comportement alimentaire sur plus long terme… Parce que c’est ça qui est intéressant : faire bombance le weekend puis se restreindre durant la semaine en ne mangeant que des aliments light, c’est un trouble du comportement alimentaire qui s’appelle « restriction cognitive » !

 

Effets indésirables et précautions :

Il y a des contre-indications absolues au jeûne : arythmies, cardiaques, diabète de type 1, décollement de rétine, trouble du comportement alimentaire (anorexie…), hypotension artérielle sévère…*

Si l’on ne souffre pas de l’une de ces pathologies et que l’on décide de se lancer dans une cure de raisin ou de pommes de 3 jours par exemple, mais que l’on a les intestins sensibles ou que l’on a fait des excès sur une longue période, le transit peut être chiffonné.

Durant la cure, si on se sent fatigué, déprimé, qu’on a une baisse de force, on arrête immédiatement en reprenant prudemment une alimentation normale !

On peut se faire accompagner par un diététicien, un naturopathe ou un praticien en médecine traditionnelle chinoise par exemple pour être conseillé…

 

Dans le milieu médical, tout le monde ne s’entend pas sur l’intérêt des « cures detox ». Quoi qu’il arrive, il faut garder à l’esprit que le corps est plein de ressources, que si on lui donne le repos dont il a besoin (bien dormir), le mouvement dont il a besoin (bouger, prendre l’air), la nourriture dont il a besoin (ni trop ni trop peu), et qu’on lui accorde l’attention qu’il requière, il est capable de se réguler tout seul et de nous faire savoir ce dont il a besoin par le biais d’appétits spécifiques…

Alors une alternative à la detox pourrait être de se faire une semaine de challenge à prendre soin de soi, avec des petits plats simples, de bons ingrédients, cuisinés très simplement, et de manger dans le calme, juste la quantité qu’il faut… Ca a l’air trop simple, et pourtant c’est un tel soulagement pour l’organisme ! et c’est à pratiquer aussi souvent que possible pour retrouver une sérénité durable.

Il n’y a pas de « diète miracle qui remet le compteur toxines à zéro » : prendre soin de soi, c’est un soin de chaque jour, dans la bienveillance.

 

 

*Pour aller plus loin, voir le livre du Dr Lionel COUDRON aux éditions Terre Vivante : Le Guide pratique du jeûne.

Ecoutez cette chronique diffusée sur France Bleu Pays de Savoie :

https:/www.francebleu.fr/emissions/la-chronique-vie-pratique-arnaque-au-camping-avec-robert-mondo-ufc-que-choisir/pays-de-savoie/la-cure-detox-avec-anne-claude-dieteticienne

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Reprendre les bonnes habitudes alimentaires à la rentrée ?

La parenthèse des vacances s’achève et nous voilà sous la pression des bonnes résolutions que nous souhaiterions nous voir adopter pour la rentrée… Gloups ! Il faut déjà vérifier si nos « habitudes » d’avant les vacances étaient bonnes et si on a vraiment “pêché” durant l’été ! Comment vous êtes-vous comporté ? Il y a plusieurs sortes de vacanciers :

D’abord il y a ceux qui vont faire la fête de manière assumée parce qu’ils sentent que c’est ok pour eux ; comme  ils sont naturellement connectés à leurs besoins, ils retrouvent facilement quand c’est le moment un rythme plus serein, à l’écoute de leur faim, de leurs envies, de leur satiété… : ça se fait tout seul.

Ensuite, il y a les personnes « qui se lâchent » parce qu’elles sont en restriction tout le reste de l’année et qui s’autorisent enfin à profiter pendant les vacances… Reprendre les “habitudes” ce serait se replonger dans les « il faut que je fasse attention », avec l’inévitable craquage au bout du compte… Au contraire, ces personnes-là ont besoin de prendre mieux soin d’elles tout au long de l’année, de s’accorder du repos et du plaisir de façon régulière au lieu de se pousser à bout de nerf et de frustration !

Enfin il y a les vacanciers qui eux ont mangé tout ce qui leur faisait plaisir… et qui n’ont pas pris un gramme voire ont perdu du poids !! Comment est-ce possible ?! En fait ces personnes sont « à fond » le reste de l’année, souvent stressées et coupées de leurs besoins… A la faveur des vacances elle se reconnectent à elles-mêmes, mangent des choses à leur goût, attentives à leur faim et à leur rassasiement, elles se détendent avec des activités plaisir, rechargent les batteries émotionnelles auprès de la famille… Reprendre les habitudes ? Il vaudrait plutôt mieux s’inspirer des ingrédients qui ont fait qu’on s’est senti si bien pendant les vacances et les intégrer au maximum dans la vie de tous les jours : s’offrir du temps et des activités détente, partager des moments privilégiés avec les gens qu’on aime, acheter des produits frais, les cuisiner simplement et se régaler en étant présent à soi…

Arrêtons de vivre en apnée 320 jours par an en attendant moribonds que les vacances arrivent enfin : prenons soin de nous MAINTENANT !

 

Cette chronique est à écouter sur le site de France Bleu Pays de Savoie !

https:/www.francebleu.fr/emissions/la-chronique-vie-pratique-arnaque-au-camping-avec-robert-mondo-ufc-que-choisir/pays-de-savoie/reprendre-les-bonne-habitudes-alimentaires-avec-anne-claude-dieteticienne

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Poêlée douce et fraîche au concombre anisé

Un jardin luxuriant, plein de légumes, graines et fleurs aromatiques inspirants, un soir d’été après une journée d’éclaircies, et la compagnie paisible des amis chers… ce sont toutes ces douceurs qui ont inspiré ce petit plat aux saveurs délicates et aux textures pleines de fraîcheur, comme un hymne savoureux à la joie et la douceur de vivre…

L’intérêt de cette recette est la délicatesse de la cuisson : concombre, poivrons et oignon sont juste « décrudis », ils deviennent à peine moelleux tout en conservant du craquant. C’est d’une fraîcheur extraordinaire et d’une merveilleuse digestibilité comparée à leur version toute crue, digestibilité soutenue par les épices et herbes aromatiques aux parfums exaltants… !

  • Concombre
  • Poivre rouge et jaune
  • Oignon blanc
  • Huile d’olive
  • Graines d’aneth
  • Graines de nigelle
  • Estragon
  • Pluches et fleurs de fenouil
  • Sel gris

 

J’émince l’oignon. J’égraine les poivrons et les coupe en lamelles J’épluche le concombre, l’égraine et le coupe en lamelles à son tour.

Dans un wok avec un filet d’huile d’olive sur feu moyen, je fais revenir une dizaine de secondes l’oignon émincé avec les graines d’aneth et de nigelle ; puis j’ajoute aussitôt les lamelles de poivrons tout en continuant à mélanger ; 20 secondes après j’ajoute le concombre, brasse une quinzaine de secondes avec délicatesse puis coupe le feu.

Je mêle les pluches de fenouil effeuillées et l’estragon haché aux légumes encore chauds. Quelques pincées de sel gris, des fleurs de fenouil parsemées, et je déguste tiède, tout seul ou avec une semoule de couscous doré à l’huile de sésame toastée…

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Tart’atouilles au chèvre frais

Et hop ! une autre manière de modeler de façon ludique la polenta : ces petites tartelettes à la ratatouille sont aussi sympathiques à faire qu’à déguster ! Nous y avons mis en valeur à l’Herbier de la Clappe quelques plantes aromatiques de chez nous (hysope, serpolet…) que nous trouvons d’ailleurs pour certaines très facilement en cueillette sauvage lors de nos balades dans les Bauges (origan). A vos paniers et vos fourchettes !

Ingrédients pour 7 tartelettes :

Pour la ratatouille :

  • Huile d’olive
  • Poivron jaune
  • Ail
  • Sel gris
  • Courgette
  • Coulis de tomate
  • Aubergine
  • Herbes aromatiques : sarriette, serpolet, hysope, origan ou herbes de Provence

Pour les fonds de tartelettes :

  • Polenta fine instantanée 120g
  • Eau 400ml
  • Curcuma
  • Gros sel gris
  • Huile d’olive

 

  • Chèvre frais
  • Graines de tournesol toastées

Je coupe le poivron en dés et les fais revenir dans un fond d’huile d’olive avec l’ail écrasé et haché, les herbes aromatiques et une pincée de sel gris. J’ajoute la courgette en dés et une lampée de coulis de tomate. J’ajoute l’aubergine en dés, je rectifie le sel, et je laisse compoter / confire jusqu’à ce que tous les légumes soient juste moelleux.

Je porte presque à ébullition l’eau avec une pincée de curcuma et une pincée de gros sel gris. Hors du feu, j’ajoute la polenta instantanée en pluie tout en fouettant, puis je laisse gonfler quelques instants à couvert. A l’aide d’un pinceau, j’huile les petits moules à tartelettes. J’y étale la polenta en m’aidant d’une spatule souple, pour former de petits fonds de tartes, je laisse figer.

Je garnis les fonds de tartelettes de ratatouille. J’émiette le chèvre frais et je parsème de graines de tournesol toastées à la poêle.

Je passe quelques instants au four pour réchauffer le tout et je déguste avec une bonne salade enrichie d’herbes glanées (plantain lancéolé à la saveur de champignon, pimprenelle au goût vert de concombre…).

Origan

Plantain lancéolé

Pimprenelle

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Flan pâtissier saveur caramel

A la maison, nous aimons nous régaler d’une bonne pâtisserie traditionnelle de temps en temps (le reste du temps, nous mangeons aussi de la pâtisserie (!) mais différente !). Le flan pâtissier est d’une gourmandise sans détour : épais, doux, ferme et fondant à la fois, c’est une réjouissance bien nourrissante !, qui peut constituer un solide petit déjeuner sucré et permettre sans problème de tenir une matinée !

Traditionnel, celui-ci l’est presque tout à fait, avec du bon lait entier le plus crémeux possible, mais un sucre complet au lieu du sucre semoule habituel : la saveur prononcée de caramel du rapadura parfume à elle seule la crème à flan, qui n’a besoin d’aucun autre arôme pour envoûter les papilles !

 

Pour la crème à flan :

  • 1L de lait entier pour la gourmandise, ou de lait végétal (soja…) pour la digestibilité, c’est vous qui sentez !
  • 2 œufs
  • 100g de fécule de maïs
  • 130g de rapadura

Pour la pâte à foncer :

  • 300g de farine de petit épeautre complet ou de farine de blé
  • 125g de margarine végétale biologique (ou de beurre)
  • 1 œuf
  • 15g de sucre
  • 5g de sel

 

Je réalise la crème à flan sur le même principe qu’une crème pâtissière : je porte le lait presque à ébullition. Je mêle fécule de maïs et sucre rapadura, incorpore les œufs entiers et dilue avec un peu de lait chaud. Je reverse le tout dans la casserole et je continue à cuire à feu moyen en remuant au fouet en permanence, jusqu’à ce que la crème épaississe. Je la débarrasse dans un plat pour la laisser refroidir en la protégeant d’un couvercle pour éviter la dessiccation en surface.

Je confectionne la pâte à foncer : je mêle farine, sel et sucre, puis je sable avec la matière grasse en malaxant du bout des doigts. J’incorpore ensuite l’œuf et je complète avec juste ce qu’il faut d’eau pour obtenir une boule de pâte cohérente, non collante et non friable. Je laisse reposer 1/2h en la protégeant de la dessiccation.

J’étale la pâte, fonce un moule à tarte et pique le fond à la fourchette. Je garnis avec la crème refroidie et j’enfourne (four préchauffé à 180°C) pour 30min environ : la pâte doit être colorée et la lame d’un couteau planté dans la crème ressortir non humide.

Je laisse refroidir : la crème s’affermit, je découpe des parts bien nettes et je sers avec un petit coulis de fruits rouges acidulés si je veux un contrepoint à l’extrême douceur de ce flan, sinon nature, c’est un bonheur !